Mardi 18 août :
Aujourd’hui, après ces 3 jours
non travaillés à Buenos Aires, la ville change, se réveille, se nettoie. Les
rideaux des boutiques se lèvent. Matinée tranquille à l’appartement. École pour
Audrey, Anaïs et Victor. Petit tour à la laverie pour moi.
Puis, nous partons à la découverte du quartier de La Boca. Nous y arrivons, prise de la première photo, message « mémoire interne pleine ». Zut, la carte mémoire est restée dans l’ordinateur. Retour à l’appartement. Nous irons visiter ce quartier une prochaine fois.
Puis, nous partons à la découverte du quartier de La Boca. Nous y arrivons, prise de la première photo, message « mémoire interne pleine ». Zut, la carte mémoire est restée dans l’ordinateur. Retour à l’appartement. Nous irons visiter ce quartier une prochaine fois.
Direction le quartier Centro.
Nous empruntons la longue artère piétonne Calle Florida, la plus commerçante de
Buenos Aires. Une succession de galeries marchandes, de beaux magasins. Tout
ceci dans une série d’immeubles Belle Époque.
Dans cette rue, des dizaines et des dizaines de rabatteurs répétant sans cesse « cambio, cambio ». Le change non officiel, se fait sous le manteau. Les argentins ne pouvant pas acheter officiellement des € ou des US dollars, il s’est développé depuis quelques années un « blue market ». Le change, à la mi-août permet de gagner 50% de plus de pesos qu’au distributeur de billets de la banque. Certaines boutiques ont un petit écriteau discret sur la façade « cambio » et l’échange se fait en arrière boutique chez un boucher, un antiquaire… Nous, nous avons privilégié le change avec Hergé, personne de confiance que nos amis, les Sanagustin, nous avait conseillé… Par contre, on se retrouve vite avec une grosse liasse de billets. Ici, les plus grosses coupures sont de 100 pesos. Donc vous échangez un billet de 100€ contre 15 billets de 100 pesos. Pas de pièces, si ce n’est celles de 0.50 ou 1 peso. Le reste de la monnaie est en billets de 2 à 100 pesos. C'est-à-dire qu’on se retrouve avec des billets équivalents à 20 centimes d’euros ! On se croirait jouer au Monopoly avec tous ces billets dans le porte-monnaie…
Par la suite, nous avons cherché sur le port le moyen de traverser l’estuaire du río de la Plata lundi prochain pour nous rendre en Uruguay et aller chercher le camping-car. Cela n’a pas été évident mais nous avons enfin trouvé. En fait, le bureau n'était pas sur le port... (Pour les lecteurs / futurs voyageurs, vous trouverez des infos pratiques sur cette page). Ceci nous a quand même permis de profiter de ce quartier portuaire où poussent des grattes-ciel. On se croirait à La Défense.
Dans cette rue, des dizaines et des dizaines de rabatteurs répétant sans cesse « cambio, cambio ». Le change non officiel, se fait sous le manteau. Les argentins ne pouvant pas acheter officiellement des € ou des US dollars, il s’est développé depuis quelques années un « blue market ». Le change, à la mi-août permet de gagner 50% de plus de pesos qu’au distributeur de billets de la banque. Certaines boutiques ont un petit écriteau discret sur la façade « cambio » et l’échange se fait en arrière boutique chez un boucher, un antiquaire… Nous, nous avons privilégié le change avec Hergé, personne de confiance que nos amis, les Sanagustin, nous avait conseillé… Par contre, on se retrouve vite avec une grosse liasse de billets. Ici, les plus grosses coupures sont de 100 pesos. Donc vous échangez un billet de 100€ contre 15 billets de 100 pesos. Pas de pièces, si ce n’est celles de 0.50 ou 1 peso. Le reste de la monnaie est en billets de 2 à 100 pesos. C'est-à-dire qu’on se retrouve avec des billets équivalents à 20 centimes d’euros ! On se croirait jouer au Monopoly avec tous ces billets dans le porte-monnaie…
Par la suite, nous avons cherché sur le port le moyen de traverser l’estuaire du río de la Plata lundi prochain pour nous rendre en Uruguay et aller chercher le camping-car. Cela n’a pas été évident mais nous avons enfin trouvé. En fait, le bureau n'était pas sur le port... (Pour les lecteurs / futurs voyageurs, vous trouverez des infos pratiques sur cette page). Ceci nous a quand même permis de profiter de ce quartier portuaire où poussent des grattes-ciel. On se croirait à La Défense.
Finalement, nous trouvons l'agence pour acheter les billets. Nous
embarquerons donc à 8 heures lundi 24 août pour une heure de bateau et 2 heures
de bus pour rejoindre Montevideo. Le camping-car est censé arriver la veille.
Mercredi 19 août :
La journée commence, comme les précédentes, avec un réveil très matinal. Nous avons bien récupéré du décalage horaire. Mais, Buenos Aires se réveille de bonne heure et dès 6 heures, les bruits de la ville nous font sortir du lit. Bon, c'est vrai, pour ceux qui connaissent où on habite en France, nous n'avons pas trop l'habitude de tout ça.
Juste après le p'tit déj' commencent alors les 2 heures d'école. Au programme d'aujourd'hui du CP, lecture, maths et cahier de bord. Au programme du CM1, français, histoire et cahier de bord. Audrey semble avoir trouvé sa place dans son rôle de Mamantresse.
Petit tour à la laverie du coin de la rue pour récupérer le linge ainsi que chez le boucher du coin. Contrairement aux autres articles alimentaires, la viande n'est vraiment pas chère par rapport à la France. Ce n'est pas le cas des laitages, hors de prix.
Nous repartons à la découverte du quartier de La Boca, cette fois en prenant soin de prendre la carte de l'appareil photo.
Au passage, au bout du quartier de San Telmo, nous rentrons dans le Passaje de la Defensa. Dans un joli bâtiment colonial sont installées des boutiques d'artisanats et des antiquaires.
Le quartier de La Boca, réputé pour son insécurité, nécessite quelques précautions de notre part, notamment celle d'y aller en pleine journée et de ne pas s'écarter des axes centraux.
La Boca, s'est développé à la fin du 19ème siècle, le long du port, autour de nombreuses usines, symboles d'une ville en pleine croissance. Les habitants de l'époque s'étaient accoutumés à vivre dans des logements précaires, construits de bois et de tôles ondulées, compte tenu des crues du fleuve voisin. De par l'activité portuaire intense au début du 20ème siècle, ce quartier a été marqué par une vague d'immigrants européens.
Aujourd'hui, le port envasé et pollué a été déplacé et des habitants plus démunis ont aménagé dans ce quartier.
L'intérêt touristique de ce quartier reste en fait la visite de la rue du Caminito.
Bon, un peu trop touristique à notre goût mais quelle beauté toutes les façades en tôle ondulées peintes de toutes ces couleurs vives. Les façades sont habillées de personnages caricaturaux accrochés aux balcons...
Les rues adjacentes font un peu moins "Disneyland" et nous retrouvons ce charme de façades peintes mais beaucoup moins de façon touristique. Un peu plus authentique...
Le style de La Boca vient d'un enfant abandonné, recueilli par une famille de ce quartier, et devenu peintre célèbre dans les années 1920. Il demanda à tous les habitants de venir avec leur fond de pot de peinture repeindre les murs de l'école. Appréciant le résultat, les habitants en firent alors de même à tous les murs des maisons, amenant ainsi un peu de gaieté à ce quartier pauvre.
Petite démonstration de tango argentin. C'est dans ce quartier que celui-ci serait né.
Nous mangeons au coin d'une rue, des saucisses pas très bonnes et super grasses mais bon, cela nous a bien calé. Nous achetons des petites pâtisseries à une jeune fille (là, on se régale !)
Nous quittons La Boca, retraversons le Parque Lezama qui sépare les quartiers de San Telmo et de La Boca.
Grande pause à l'aire de jeux.
Petite sieste à l'appartement avant de ressortir dans le quartier Le Centro. Nous empruntons l'avenida 9 de Julio, large de 140 mètres, qui reçoit 8 voies de circulation et une double voie centrale pour les bus...
Nous retrouvons au bar du coin, Rodolphe (qui nous avait accueilli à l'aéroport) et sa femme Carla, couple franco-argentin et leur fille Victoria-Régina. Nous passons un agréable moment à échanger sur l'Argentine : tourisme, climat politique très tendu en attendant les prochaines élections prévues fin 2015 et situation économique très incertaine, dévaluation du peso et inflation galopante (environ 20% par an ! )... Nous parlons également de Saint Porchaire ! Incroyable, Rodolphe connaît le lieu où nous habitons...
Retour en taxi pour une somme dérisoire et dodo après un "C'est pas sorcier"...
Jeudi 20 août :
Journée très attendue pour Anaïs : elle fête son anniversaire à Buenos Aires... Les nombreux mails, messages Whatsapp, et Skype avec la famille et les amis lui font énormément plaisir ! Et surtout une en particulier, quand au milieu d'une conversation Skype avec tata Christelle, tonton Laurent se montre sur la vidéo avec un joli gâteau d'anniversaire coiffé de 9 bougies allumées. Malgré les 10 865 kilomètres qui nous séparent, Anaïs souffle très fort et par magie, arrive à éteindre ses bougies ! Bon, il a fallu bien nettoyer l'écran de l'ordinateur par la suite...
Nous partons visiter près de la Plaza de Mayo, la Librería de Avila, la plus ancienne librairie de la ville, fondée en 1785.
Nous poursuivons par la Farmacia la Estrella, fondée elle, en 1834. Mosaïques au sol, superbes meubles sculptés dans le bois dans lesquels sont rangées d'antiques fioles, et somptueuses fresques peintes au plafond...
Après-midi consacré à la recherche d'une assurance locale obligatoire pour le camping-car. A l'attention des autres voyageurs, consultez la page spéciale dédiée à ce sujet. Cela n'a pas été évident car tout change très très vite dans ce pays et les informations récentes que nous avions d'autres voyageurs sur les forums dédiés aux voyageurs étaient déjà erronées. De plus, les prix augmentent sans cesse d'une manière impressionnante. Enfin bon, on y est arrivé. On a payé, ça c'est rapide et on devrait avoir le papier demain après midi et le papier officiel la semaine prochaine ; ça, c'est beaucoup plus lent que l'inflation...
Pendant le temps que j'effectue ces démarches, les enfants apprécient de se poser tranquillement à l'appart' devant des épisodes de Violetta.
Le soir, nous sommes ressortis pour voir un ballet d'art contemporain... heu... étonnant.. on reste quand même perplexe... disons que le ballet d'art contemporain, ça, c'est fait !
...et pendant ce temps là, notre camping-car navigue toujours sur le bateau et est large de Montevideo. Sa dernière escale est prévue ce week-end à Zarate, près de Buenos Aires. Il est attendu, avec deux jours d'avance, dimanche à Montevideo en Uruguay. Vous pouvez toujours suivre le GPS du bateau en cliquant ici.
Article suivant : Fin de notre découverte de Buenos Aires
Pour accéder aux derniers articles parus, cliquez dessus :
- le départ approche paru le 8 août
- les mollalpagas à Istanbul paru le 11 août
- Fin de notre séjour à Istanbul paru le 15 août
- ¡ Estamos en Buenos Aires ! paru le 17 août
Mercredi 19 août :
La journée commence, comme les précédentes, avec un réveil très matinal. Nous avons bien récupéré du décalage horaire. Mais, Buenos Aires se réveille de bonne heure et dès 6 heures, les bruits de la ville nous font sortir du lit. Bon, c'est vrai, pour ceux qui connaissent où on habite en France, nous n'avons pas trop l'habitude de tout ça.
Juste après le p'tit déj' commencent alors les 2 heures d'école. Au programme d'aujourd'hui du CP, lecture, maths et cahier de bord. Au programme du CM1, français, histoire et cahier de bord. Audrey semble avoir trouvé sa place dans son rôle de Mamantresse.
Petit tour à la laverie du coin de la rue pour récupérer le linge ainsi que chez le boucher du coin. Contrairement aux autres articles alimentaires, la viande n'est vraiment pas chère par rapport à la France. Ce n'est pas le cas des laitages, hors de prix.
Nous repartons à la découverte du quartier de La Boca, cette fois en prenant soin de prendre la carte de l'appareil photo.
Au passage, au bout du quartier de San Telmo, nous rentrons dans le Passaje de la Defensa. Dans un joli bâtiment colonial sont installées des boutiques d'artisanats et des antiquaires.
Le quartier de La Boca, réputé pour son insécurité, nécessite quelques précautions de notre part, notamment celle d'y aller en pleine journée et de ne pas s'écarter des axes centraux.
La Boca, s'est développé à la fin du 19ème siècle, le long du port, autour de nombreuses usines, symboles d'une ville en pleine croissance. Les habitants de l'époque s'étaient accoutumés à vivre dans des logements précaires, construits de bois et de tôles ondulées, compte tenu des crues du fleuve voisin. De par l'activité portuaire intense au début du 20ème siècle, ce quartier a été marqué par une vague d'immigrants européens.
Aujourd'hui, le port envasé et pollué a été déplacé et des habitants plus démunis ont aménagé dans ce quartier.
L'intérêt touristique de ce quartier reste en fait la visite de la rue du Caminito.
Bon, un peu trop touristique à notre goût mais quelle beauté toutes les façades en tôle ondulées peintes de toutes ces couleurs vives. Les façades sont habillées de personnages caricaturaux accrochés aux balcons...
Les rues adjacentes font un peu moins "Disneyland" et nous retrouvons ce charme de façades peintes mais beaucoup moins de façon touristique. Un peu plus authentique...
Le style de La Boca vient d'un enfant abandonné, recueilli par une famille de ce quartier, et devenu peintre célèbre dans les années 1920. Il demanda à tous les habitants de venir avec leur fond de pot de peinture repeindre les murs de l'école. Appréciant le résultat, les habitants en firent alors de même à tous les murs des maisons, amenant ainsi un peu de gaieté à ce quartier pauvre.
Petite démonstration de tango argentin. C'est dans ce quartier que celui-ci serait né.
Nous quittons La Boca, retraversons le Parque Lezama qui sépare les quartiers de San Telmo et de La Boca.
Grande pause à l'aire de jeux.
Petite sieste à l'appartement avant de ressortir dans le quartier Le Centro. Nous empruntons l'avenida 9 de Julio, large de 140 mètres, qui reçoit 8 voies de circulation et une double voie centrale pour les bus...
Elle a été construite en détruisant 25 blocs de maisons en chassant de force ces habitants (période de dictature). Cette avenue mène au grand Obélisque érigé en 1936, date célébrant les 400 ans de la fondation de la ville.
Retour en taxi pour une somme dérisoire et dodo après un "C'est pas sorcier"...
Jeudi 20 août :
Journée très attendue pour Anaïs : elle fête son anniversaire à Buenos Aires... Les nombreux mails, messages Whatsapp, et Skype avec la famille et les amis lui font énormément plaisir ! Et surtout une en particulier, quand au milieu d'une conversation Skype avec tata Christelle, tonton Laurent se montre sur la vidéo avec un joli gâteau d'anniversaire coiffé de 9 bougies allumées. Malgré les 10 865 kilomètres qui nous séparent, Anaïs souffle très fort et par magie, arrive à éteindre ses bougies ! Bon, il a fallu bien nettoyer l'écran de l'ordinateur par la suite...
Nous partons visiter près de la Plaza de Mayo, la Librería de Avila, la plus ancienne librairie de la ville, fondée en 1785.
Nous poursuivons par la Farmacia la Estrella, fondée elle, en 1834. Mosaïques au sol, superbes meubles sculptés dans le bois dans lesquels sont rangées d'antiques fioles, et somptueuses fresques peintes au plafond...
Après-midi consacré à la recherche d'une assurance locale obligatoire pour le camping-car. A l'attention des autres voyageurs, consultez la page spéciale dédiée à ce sujet. Cela n'a pas été évident car tout change très très vite dans ce pays et les informations récentes que nous avions d'autres voyageurs sur les forums dédiés aux voyageurs étaient déjà erronées. De plus, les prix augmentent sans cesse d'une manière impressionnante. Enfin bon, on y est arrivé. On a payé, ça c'est rapide et on devrait avoir le papier demain après midi et le papier officiel la semaine prochaine ; ça, c'est beaucoup plus lent que l'inflation...
Pendant le temps que j'effectue ces démarches, les enfants apprécient de se poser tranquillement à l'appart' devant des épisodes de Violetta.
Le soir, nous sommes ressortis pour voir un ballet d'art contemporain... heu... étonnant.. on reste quand même perplexe... disons que le ballet d'art contemporain, ça, c'est fait !
...et pendant ce temps là, notre camping-car navigue toujours sur le bateau et est large de Montevideo. Sa dernière escale est prévue ce week-end à Zarate, près de Buenos Aires. Il est attendu, avec deux jours d'avance, dimanche à Montevideo en Uruguay. Vous pouvez toujours suivre le GPS du bateau en cliquant ici.
Article suivant : Fin de notre découverte de Buenos Aires
Pour accéder aux derniers articles parus, cliquez dessus :
- le départ approche paru le 8 août
- les mollalpagas à Istanbul paru le 11 août
- Fin de notre séjour à Istanbul paru le 15 août
- ¡ Estamos en Buenos Aires ! paru le 17 août