Alors là, ça y est, on est parti
pour de bon !
Lundi 10 août :
Après de difficiles au revoir à
la famille, et une dernière petite nuit de sommeil agité à Fontaine Le Comte, le
réveil sonne de bonne heure en ce lundi matin, direction Romegoux, pour y
laisser notre voiture et y retrouver Eric, ami et client de Sylvain (encore un
grand merci Eric !) venu nous chercher pour nous emmener à l’aéroport de
Bordeaux. Petit café d’au revoir avec Eric avant de croiser par hasard,
Catherine, Guillaume et Julie, amis et voisins… Re-petit café d’au revoir avec
eux. Enfin, avec moins de hasard car cela était prévu, nous passons le temps
qui nous sépare de notre vol avec Huguette, ma marraine venue nous faire un
bisou avant notre départ. Donc re re café ! et encore quelques larmes
versées avant de se laisser… Mais bon, ce seront les dernières. Il faut dire qu’on
en a versées des larmes depuis quelques semaines à dire au revoir à notre famille
et à nos amis. Heureusement qu'en même temps, on s’hydratait à prendre l’apéro
avec eux ! Sinon, on serait tout desséchés.
Formalités d’enregistrement de
bagages, de sécurité et douanière s’enchaînent et notre vol Turkish Airlines s’envole
de Mérignac avec un peu de retard vers notre première destination ISTANBUL.
Les
enfants et nous-mêmes découvrons et apprécions le grand service assuré par
cette compagnie, digne d’une première classe sur nos compagnies européennes. Films,
jeux avec télécommande, repas, dégustation de loukoums nous rendent les 4
heures de vol un peu moins longues. On verra s’il en sera de même sur les 18
heures de vol vendredi entre Istanbul et Buenos Aires…
Bon, pour ceux qui se posent la
question « pourquoi passer par Istanbul pour aller en Amérique du sud ? »
et bien, là encore , pourquoi pas… Bon, c’est une histoire de sous car les vols
les moins chers vers Buenos Aires sont ceux pratiqués par cette compagnie et qui
imposent de passer par leur hub situé ici, à Istanbul.
Le métro nous mène à notre petit
hôtel réservé en plein centre ville du vieil Istanbul, petit thé de bienvenue,
petit Skype pour rassurer papi et mamie que cela fonctionne bien et au lit sans
manger. Bon, il faut dire que le gros repas servi à bord à 16h30 nous a bien
calé.
Mardi 11 août :
Après une bonne nuit réparatrice,
nous partons déambuler afin de faire découvrir Istanbul à Anaïs et Victor.
Notre dernier voyage ici en amoureux nous avait séduits et c’est avec grand
plaisir que nous remarchons au milieu de ces magnifiques monuments. Bruits et
odeurs, donnent à cette ville une atmosphère tout particulièrement agréable.
Notre première visite nous fait découvrir l'un des
monuments que nous avons préféré au cours de nos différents voyages : la Mosquée bleue. Quoi de mieux pour pénétrer le charme d’Istanbul…
Cette mosquée, considérée comme l’une
des plus belles du monde musulman, est tout simplement grandiose, d’une part
par ses dimensions, d’autre part, par son atmosphère créée par ses couleurs,
ses matériaux, son éclairage.
Nous continuons ensuite notre
visite en déambulant dans les rues du quartier de Sultanahmet. Nous passons
devant la mosquée Sainte Sophie devenue aujourd’hui musée.
Petite pause kebab réparatrice. Nous
passons devant la gare de Sirkeci, terminus de l’ancien Orient Expres, train qui reliait Paris à Istanbul de 1883 à 1977.
Puis
nous arrivons sur les rives du Bosphore. Ce détroit, coupant la ville d’Istanbul
en deux parties, a une activité fluviale très intense permettant de relier
grâce à ces nombreux bateaux les deux continents asiatique et européen.
Nous empruntons le pont de Galata
et avec surprise découvrons un dauphin faisant quelques sauts dans l’eau.
Nous montons
les ruelles escarpées de Galata, traversons tout un quartier de revendeurs
regroupés par profession. Ici, un magasin vend des robinets, un autre des
roulements à billes, un autre des tuyaux... avant de monter dans le quartier du
même nom.
Petite sieste bien méritée pour
notre petit Victor sur mes genoux au pied de la tour de Galata. Changement de
décor et d’ambiance, en longeant la grande avenue de Beyoglu, bordée de grands
magasins. Nous arrivons au terme de notre visite sur la fameuse place Taksim,
place symbole du mouvement
protestataire de 2013.
Les revendications des manifestants allaient des
préoccupations environnementales locales à des questions telles que les
limitations de vente d'alcool, l'interdiction des baisers dans les transports
publics à Istanbul, et la guerre en Syrie. Le 6 juin, six personnes étaient
mortes, plus de 4000 manifestants (dont 14 journalistes) étaient blessés, dont
47 grièvement.
Retour en funiculaire pour
redescendre sur les rives du Bosphore puis retour en tramway à l’hôtel car nos
8 jambes sont bien fatiguées…
et pendant ce temps là, notre camping-car navigue toujours sur le bateau et se rapproche des côtes brésiliennes. Vous pouvez toujours suivre le GPS du bateau en cliquant ici.
Article suivant : "Fin de notre séjour à Istanbul"
Pour accéder aux derniers articles parus, cliquez dessus :
- le départ approche paru le 8 août
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