Lundi 24 août :
6 heures, le réveil sonne... 6h30, nous prenons le taxi, chargés de nos 8 bagages... Nous arrivons au terminal de bateau de Buenos Aires.
Tout se passe comme à l'aéroport, enregistrement des bagages en soute, contrôle de sécurité, douane argentine suivie juste après de la douane uruguayenne. Nous sommes donc en Uruguay mais encore en Argentine... L'attente n'est pas longue avant d'embarquer pour une heure de ferry rapide. Pas le droit de sortir sur le pont.
Les enfants terminent leur nuit allongés sur nous deux. Audrey craignait d'être malade comme à chaque fois qu'elle monte sur un bateau (y compris sur une barque sur le Marais Poitevin en exagérant à peine...) (Il exagère !) , Anaïs craignait aussi que sa maman soit malade car elle était assise à côté d'elle... Mais bon, tout s'est bien passé pour Audrey et Anaïs.
Tout se passe comme à l'aéroport, enregistrement des bagages en soute, contrôle de sécurité, douane argentine suivie juste après de la douane uruguayenne. Nous sommes donc en Uruguay mais encore en Argentine... L'attente n'est pas longue avant d'embarquer pour une heure de ferry rapide. Pas le droit de sortir sur le pont.
Les enfants terminent leur nuit allongés sur nous deux. Audrey craignait d'être malade comme à chaque fois qu'elle monte sur un bateau (y compris sur une barque sur le Marais Poitevin en exagérant à peine...) (Il exagère !) , Anaïs craignait aussi que sa maman soit malade car elle était assise à côté d'elle... Mais bon, tout s'est bien passé pour Audrey et Anaïs.
Arrivés de l'autre côté du Río de la Plata à Colonia, nous sommes donc en Uruguay. Simple contrôle des bagages, les formalités douanières étant déjà faites. Les deux seuls fruits qui nous restaient dans les bagages nous sont confisqués. Nous n'avons en
effet pas le droit d'introduire sur le territoire uruguayen des aliments
frais. La pomme et l'orange partent donc à la poubelle sous le
regard médusé de Victor. Les larmes lui montent aux yeux. Heureusement, ils nous ont laissé passer avec
nos croissants et nos petits pains beurrés préparés pour le petit déj'.
Nous partons pour 2 heures de bus à travers de grandes plaines. Quelques cultures de colza, quelques élevages de vaches, de moutons, quelques petites fermes isolées, des maisons toutes petites recouvertes d'un toit en tôle ondulée.
Nous partons pour 2 heures de bus à travers de grandes plaines. Quelques cultures de colza, quelques élevages de vaches, de moutons, quelques petites fermes isolées, des maisons toutes petites recouvertes d'un toit en tôle ondulée.
Nous arrivons rapidement à la gare routière de Montevideo et un taxi nous emmène dans le centre historique où nous avons réservé un appartement pour 3 nuits. Après quelques difficultés à trouver la propriétaire, nous finissons par rencontrer cette charmante dame qui nous présente son mignon appart' bien aménagé à 50 mètres de la mer en plein centre historique de Montevideo. Nous lui réservons dès à présent une nuit supplémentaire car le camping-car semble avoir du retard. A vrai dire, les informations contradictoires nous le font arriver entre le 26 et le 30 août. Il faut prévoir ensuite le temps de le sortir du port : 1 heure, 2 heures, 1 jour, 2 jours... on verra.
On a donc tout notre temps pour visiter la capitale de l'Uruguay qui semble bien petite avec ses 1,3 millions d'habitants comparée aux géantes Istanbul et Buenos Aires avec leurs 14 millions d'habitants chacune... Enfin un village !
Bon pour l'instant, le plus urgent est de partir acheter à manger car à part un peu de sel et de sucre dans l'appart', il n'y a rien d'autre à se mettre sous les dents. Et ce n'est pas gagné aujourd'hui, car tout est fermé. Les habitants font le pont car demain est un jour férié en Uruguay (proclamation de l'indépendance le 28 août 1825).
En fait, nous trouvons rapidement de quoi nous nourrir dans les petites rues toutes tranquilles de Montevideo. Nous sommes rapidement et agréablement surpris par le sourire spontané des gens. L'envie partagée de communiquer se fait rapidement ressentir. Au moment où Anaïs et Victor se font mal (elle n'avait pas vu la vitre en sortant de l'immeuble, il n'avait pas vu le trou sur le trottoir...), les passants marquent un temps d'arrêt pour voir si tout va bien. Bref, nous ressentons une ambiance de petit village, ce qui nous change de nos 15 derniers jours. Même si les stambouliotes et les porteños sont des gens très agréables...
Après-midi tranquille à se poser à l'appart'. Les enfants ont un petit coup de fatigue et certainement un petit coup de froid. Et oui, c'est l'hiver...
Mardi 25 août :
Anaïs, fiévreuse, reste se reposer avec Audrey et j'emmène mon petit garçon faire du repérage sur le port. Celui-ci n'est pas très grand. Une grande partie est consacrée aux containers.
La partie réservée à l'import/export de véhicules est limitée à un parking de quelques centaines de places tout au plus. Rien à voir avec celui d'Anvers avec ses dizaines de milliers de voitures, ou même celui de Zarate (Buenos Aires). On espère que la réception du camping-car en sera facilitée.
Nous faisons donc un petit tour avec Victor sur la grande jetée et observons les pêcheurs à la ligne.
Personnellement, j'apprécie le street art uruguayen.
L'après-midi, nous tentons une petite sortie tous ensemble sur la grande Rambla bien aménagée qui longe la mer.
Nous descendons escalader les rochers.
Mercredi 26 août :
Agréable surprise ce matin en consultant le site internet, le Grande Amburgo est reparti du port de Zarate cette nuit et est donc en route vers Montevideo. Il n'a donc qu'une seule journée de retard sur son planning initial. Première bonne nouvelle. La deuxième bonne sera lorsqu'on l'aura récupéré en bon état et sans trop de galères administratives...
La matinée se passe à faire les deux heures de devoirs habituels. Pendant ce temps, j'en profite pour mettre à jour le site, trier les photos, boire des cafés... et scruter le site de suivi de notre bateau pour voir à quelle heure il va rentrer dans le port pour aller le voir, on espère, entre deux averses.
Il est 15 heures ; Anaïs semble aller un petit peu mieux, nous partons sur la digue car le bateau s'approche. Mais bon, arrivés sur place, celui-ci n'apparait même pas à l'horizon. L'orage monte, le ciel devient noir. Audrey rentre avec les enfants au chaud. Je reste à scruter au loin à travers les nuages. Finalement, le bateau-pilote du port s'en va en direction de là où doit se pointer le Grande Amburgo.
L'orage passe, arc-en-ciel puis grand ciel bleu arrivent.
Je distingue le bateau au loin. Puis, il se rapproche. Enfin, au moment où le soleil se couche, le Grande Amburgo entre dans la grande baie de Montevideo et va se mettre à quai devant les énormes grues qui le déchargeront de ses containers.
Quant à moi, je rentre passer, j'espère, la dernière nuit à l’appartement en attendant d'effectuer les formalités demain à partir de 10 heures.
Au fait, à peine le Grande Amburgo arrivé, l'épisode 3 de Dany le nain rédigé par notre nièce Ella, est déjà paru.
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- le départ approche paru le 8 août
- les mollalpagas à Istanbul paru le 11 août
- Fin de notre séjour à Istanbul paru le 15 août
- ¡ Estamos en Buenos Aires ! paru le 17 août
- Descubrimos Buenos Aires paru le 20 août
- Fin de notre découverte de Buenos Aires paru le 24 août
En fait, nous trouvons rapidement de quoi nous nourrir dans les petites rues toutes tranquilles de Montevideo. Nous sommes rapidement et agréablement surpris par le sourire spontané des gens. L'envie partagée de communiquer se fait rapidement ressentir. Au moment où Anaïs et Victor se font mal (elle n'avait pas vu la vitre en sortant de l'immeuble, il n'avait pas vu le trou sur le trottoir...), les passants marquent un temps d'arrêt pour voir si tout va bien. Bref, nous ressentons une ambiance de petit village, ce qui nous change de nos 15 derniers jours. Même si les stambouliotes et les porteños sont des gens très agréables...
Après-midi tranquille à se poser à l'appart'. Les enfants ont un petit coup de fatigue et certainement un petit coup de froid. Et oui, c'est l'hiver...
Mardi 25 août :
Anaïs, fiévreuse, reste se reposer avec Audrey et j'emmène mon petit garçon faire du repérage sur le port. Celui-ci n'est pas très grand. Une grande partie est consacrée aux containers.
La partie réservée à l'import/export de véhicules est limitée à un parking de quelques centaines de places tout au plus. Rien à voir avec celui d'Anvers avec ses dizaines de milliers de voitures, ou même celui de Zarate (Buenos Aires). On espère que la réception du camping-car en sera facilitée.
Nous faisons donc un petit tour avec Victor sur la grande jetée et observons les pêcheurs à la ligne.
Ensuite, Victor est en admiration devant les grues à containers. Malheureusement, celles-ci sont à l'arrêt aujourd'hui. Et oui, ce jour étant férié, la ville entière est au ralenti. Aucune activité, pas de passages dans les rues, magasins tous fermés.
Personnellement, j'apprécie le street art uruguayen.
L'après-midi, nous tentons une petite sortie tous ensemble sur la grande Rambla bien aménagée qui longe la mer.
Nous descendons escalader les rochers.
Mercredi 26 août :
Agréable surprise ce matin en consultant le site internet, le Grande Amburgo est reparti du port de Zarate cette nuit et est donc en route vers Montevideo. Il n'a donc qu'une seule journée de retard sur son planning initial. Première bonne nouvelle. La deuxième bonne sera lorsqu'on l'aura récupéré en bon état et sans trop de galères administratives...
La matinée se passe à faire les deux heures de devoirs habituels. Pendant ce temps, j'en profite pour mettre à jour le site, trier les photos, boire des cafés... et scruter le site de suivi de notre bateau pour voir à quelle heure il va rentrer dans le port pour aller le voir, on espère, entre deux averses.
Il est 15 heures ; Anaïs semble aller un petit peu mieux, nous partons sur la digue car le bateau s'approche. Mais bon, arrivés sur place, celui-ci n'apparait même pas à l'horizon. L'orage monte, le ciel devient noir. Audrey rentre avec les enfants au chaud. Je reste à scruter au loin à travers les nuages. Finalement, le bateau-pilote du port s'en va en direction de là où doit se pointer le Grande Amburgo.
L'orage passe, arc-en-ciel puis grand ciel bleu arrivent.
Au fait, à peine le Grande Amburgo arrivé, l'épisode 3 de Dany le nain rédigé par notre nièce Ella, est déjà paru.
Une nouvelle rubrique, "Le saviez-vous ?" est apparue, dans le coin des enfants. Allez y faire un tour... et Anaïs et Victor continuent d'écrire leur journal de bord dans le coin des enfants !
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