Vendredi 11 septembre :
On y voit même des reptiles, des anacondas, des caïmans, des iguanes (qui bronzent sous les lampes UV), des tortues...
La serre aux papillons où volent des colibris est également très agréable. Ces tout petits oiseaux, ont un battement d'ailes ultra rapide et sont capables de faire du sur-place.
Les papillons rencontrés sont magiques. Certains, les ailes déployées mesurent bien une vingtaine de centimètres.
Nous avons dormi... dans une station-service YPF pour changer, à 100 mètres de la frontière. On alterne entre les réserves naturelles, les parcs nationaux... et les stations-services un peu moins sympa mais toujours bien pratiques. Le wifi est en général ouvert ou sinon, ils me donnent la "contraseña", c'est-à-dire le code, facilement.
En fin de matinée, le passage de la frontière se fait facilement en une vingtaine de minutes. Nous traversons le río Iguazú qui marque la frontière. Au Brésil, il n'y a pas besoin de papier pour circuler dans le pays et pour en sortir donc c'est beaucoup plus rapide à la douane. Pas non plus de contrôle sanitaire avec l'interdiction de rentrer des aliments frais.
Nous faisons à peine une dizaine de kilomètres avant de nous arrêter au Parque das Aves, soit le parc des oiseaux. Et oui, on parle portugais ! (enfin, pas nous mais eux...).
Il s'agit d'un parc ornithologique, superbement aménagé en pleine forêt tropicale sur 5 hectares. Il est peuplé de plus de 1100 animaux tropicaux, en majorité d'oiseaux du continent sud américain. Beaucoup de ces 140 espèces sont en voie d'extinction. 50% des animaux ici présents, ont été sauvés de mauvais traitements ou bien du trafic. 43% des oiseaux sont nés ici.
On est certes dans un parc, mais nous nous sentons pourtant en plein espace naturel. Nous pouvons en effet rentrer dans des immenses serres où les animaux volent autour de nous.
La serre aux papillons où volent des colibris est également très agréable. Ces tout petits oiseaux, ont un battement d'ailes ultra rapide et sont capables de faire du sur-place.
La végétation tropicale composant cette forêt est très dense, très colorée...
Nous entrons dans l'immense serre aux perroquets où 180 individus de toutes tailles évoluent autour de nous. J'en ferai même les frais et serai quitte pour un bon shampoing ce soir.
Ces 3 heures de ballade se terminent par un échange sympathique avec un musicien péruvien jouant quelques airs andins à la sortie. Les enfants essayent ses flûtes de pan. Vous trouverez un article plus complet dans le coin des enfants.
Samedi 12 septembre :
Nous sommes garés à proximité de l'entrée du parc national des chutes d'Iguazú mais du côté brésilien. Les guides touristiques conseillent de d'abord visiter ce côté avant de faire le côté argentin de peur d'être "déçus" par ce côté là après. De plus, nous avons tellement été emballés par notre journée d'avant-hier en Argentine qu'on se dit qu'on avait déjà bien profité et qu'on allait se contenter du côté argentin... Jusqu'à ce qu'on reçoive un petit mail de Pascal, de la famille Espacla, nos amis voyageurs, nous disant : "ne manquez pas le côté brésilien, nous l'avons nous aussi visité en deuxième et nous avons été emballés!...". "Bon d'accord, il doit avoir raison, on va l'écouter...". Et bien, un grand merci Pascal, qu'est-ce qu'on aurait loupé ! Et comment être déçu par ce superbe élément naturel, comme je vous l'ai déjà dit, difficilement descriptible ?
C'est donc dès l'ouverture du parc que nous rentrons dans celui-ci. Bon, c'est vrai que le cadre est un peu moins séduisant que de l'autre côté où nous arrivons progressivement dans les chutes via des chemins et des passerelles au sein d'une forêt tropicale. Tout cela au milieu des papillons, des oiseaux... Du côté Brésil, l'accès se fait en bus sur une dizaine de kilomètres. Puis, nous empruntons un chemin bien aménagé bondé de touristes malgré l'heure matinale. Bon, passé au delà de cette approche, quel spectacle nous attend ! Nous avons une vue d'ensemble sur toutes les chutes d'Iguazú situées en fait quasiment toutes en face de nous sur la rive gauche argentine.
Le panorama est splendide, gigantesque... Nous ne pouvions pas imaginer depuis l'Argentine que le site était si vaste. Les chutes s'étendent sur 2,7 kilomètres et tombent de 70 à 80 mètres de haut. Nous découvrons un magnifique panorama sur l'île San Martín au pied des chutes, sur laquelle nous n'avons pas pu descendre deux jours plus tôt en raison du niveau du río.
De ce côté là, les seuls animaux rencontrés seront des coatis qui errent au milieu des touristes.
De beaux arcs-en-ciel se forment dans les embruns formés par les projections d'eau.
Le débit de l'eau est énorme. Nous voyons la nouvelle passerelle argentine sur le saut San Martín.
Nous continuons notre chemin qui s'enfonce progressivement dans la Gorge du diable que nous avions surplombée à la fin de notre promenade côté argentin. Vous savez, là où je disais "whaou!". Et bien là, de ce côté là, je dirais plutôt : "WHAOUUUUU !!!!".
Nous ne sommes pas au-dessus sur un belvédère mais dans la gorge. Nous sommes au cœur de ces millions de mètres cubes d'eau dans un bruit énorme. Nous sommes obligés de crier pour nous parler.
Cette fois-ci, nous avions prévu notre attirail de vestes et pantalons de pluie... qui s'avère bien utile !
Nous n'avons plus envie de partir d'ici. C'est magique. Mais bon, il faut bien rentrer au camping-car. Nous nous consolons en buvant de l'agua de coco.
Puis, nous passons devant l'héliport où une société propose des vols au dessus des chutes d'Iguazú. Je décide de m'offrir avec un peu d'avance mon cadeau d'anniversaire... un baptême de l'air en hélicoptère !
Je décolle une heure plus tard pour 10 minutes de vol INOUBLIABLES. Tout d'abord l'approche des chutes qui dure 2 minutes est impressionnante. Je vole au dessus de la forêt tropicale d'une densité incroyable.
A perte de vue, il n'y a que des arbres. Je ne vois rien d'autre, pas de villes, villages, habitations... mais que des arbres au milieu desquels coule très paisiblement une rivière large de quelques centaines de mètres et ce vraiment jusqu'à l'approche des chutes.
Bon, le survol des chutes est encore moins descriptible que les ballades faites à pied des deux côtés argentin et brésilien. C'est... C'est... C'est... MAGIQUE.
Sur la photo suivante, on aperçoit l'intégralité des 270 chutes avec en haut à gauche, la longue passerelle de 1100 mètres côté argentin qui avance sur la gorge du diable. En bas de la photo, c'est le Brésil.
Le survol de la gorge du diable est extraordinaire.
Je vous laisse découvrir cette vidéo de 10 minutes. Pour les moins patients ou pour ceux qui sont au boulot en train de lire ces quelques lignes, vous pouvez avancer sur la vidéo jusqu'au survol des chutes à 4 minutes 30.
Quelle journée ! Je rentre raconter mes aventures à Audrey, Anaïs et Victor et leur montre ces clichés.
Nous continuons notre route pour aller visiter le barrage hydro-électrique d'Itaipú situé à une trentaine de kilomètres plus au nord sur le fleuve Paraná marquant la frontière entre le Paraguay et le Brésil. Voici une photo (pas prise par nous...) de l'ensemble de ce barrage.
Nous comptions réserver notre visite pour le lendemain mais au moment où nous prenons les renseignements, une nouvelle visite commence 5 minutes après. Nous réveillons Victor qui écrase depuis deux heures sur son siège pendant qu'Anaïs écoute de la musique et joue sur la tablette.
C'est parti pour la visite. Construit entre 1975 et 1982 par les deux pays, il s'est longtemps agit du plus grand barrage au monde jusqu'à la construction de celui des Trois Gorges en Chine en 2009. Le lac a une superficie incroyable de 1350 km². Il produit 90% de la consommation du Paraguay et 15% de celle du Brésil. La visite panoramique en bus est intéressante. Nous roulons des kilomètres à visiter les installations de cet ouvrage considéré comme l'une des sept merveilles du monde moderne (au même titre que le tunnel sous la manche, le canal de Panama, l'Empire State Building...).
Voilà, pour une journée bien chargée. Il va falloir se calmer un petit peu. On ne tiendra jamais à ce rythme !
Nous dormons devant la centrale hydro-électrique et captons le wifi de celle-ci pour faire ce nouvel article. Il s'agira du dernier pour le Brésil car nous repassons aujourd'hui la frontière du Paraguay et roulons en direction des missions jésuites de Trinidad.
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Samedi 12 septembre :
Nous sommes garés à proximité de l'entrée du parc national des chutes d'Iguazú mais du côté brésilien. Les guides touristiques conseillent de d'abord visiter ce côté avant de faire le côté argentin de peur d'être "déçus" par ce côté là après. De plus, nous avons tellement été emballés par notre journée d'avant-hier en Argentine qu'on se dit qu'on avait déjà bien profité et qu'on allait se contenter du côté argentin... Jusqu'à ce qu'on reçoive un petit mail de Pascal, de la famille Espacla, nos amis voyageurs, nous disant : "ne manquez pas le côté brésilien, nous l'avons nous aussi visité en deuxième et nous avons été emballés!...". "Bon d'accord, il doit avoir raison, on va l'écouter...". Et bien, un grand merci Pascal, qu'est-ce qu'on aurait loupé ! Et comment être déçu par ce superbe élément naturel, comme je vous l'ai déjà dit, difficilement descriptible ?
C'est donc dès l'ouverture du parc que nous rentrons dans celui-ci. Bon, c'est vrai que le cadre est un peu moins séduisant que de l'autre côté où nous arrivons progressivement dans les chutes via des chemins et des passerelles au sein d'une forêt tropicale. Tout cela au milieu des papillons, des oiseaux... Du côté Brésil, l'accès se fait en bus sur une dizaine de kilomètres. Puis, nous empruntons un chemin bien aménagé bondé de touristes malgré l'heure matinale. Bon, passé au delà de cette approche, quel spectacle nous attend ! Nous avons une vue d'ensemble sur toutes les chutes d'Iguazú situées en fait quasiment toutes en face de nous sur la rive gauche argentine.
Le panorama est splendide, gigantesque... Nous ne pouvions pas imaginer depuis l'Argentine que le site était si vaste. Les chutes s'étendent sur 2,7 kilomètres et tombent de 70 à 80 mètres de haut. Nous découvrons un magnifique panorama sur l'île San Martín au pied des chutes, sur laquelle nous n'avons pas pu descendre deux jours plus tôt en raison du niveau du río.
De ce côté là, les seuls animaux rencontrés seront des coatis qui errent au milieu des touristes.
De beaux arcs-en-ciel se forment dans les embruns formés par les projections d'eau.
Le débit de l'eau est énorme. Nous voyons la nouvelle passerelle argentine sur le saut San Martín.
Nous continuons notre chemin qui s'enfonce progressivement dans la Gorge du diable que nous avions surplombée à la fin de notre promenade côté argentin. Vous savez, là où je disais "whaou!". Et bien là, de ce côté là, je dirais plutôt : "WHAOUUUUU !!!!".
Nous ne sommes pas au-dessus sur un belvédère mais dans la gorge. Nous sommes au cœur de ces millions de mètres cubes d'eau dans un bruit énorme. Nous sommes obligés de crier pour nous parler.
Nous n'avons plus envie de partir d'ici. C'est magique. Mais bon, il faut bien rentrer au camping-car. Nous nous consolons en buvant de l'agua de coco.
Puis, nous passons devant l'héliport où une société propose des vols au dessus des chutes d'Iguazú. Je décide de m'offrir avec un peu d'avance mon cadeau d'anniversaire... un baptême de l'air en hélicoptère !
Je décolle une heure plus tard pour 10 minutes de vol INOUBLIABLES. Tout d'abord l'approche des chutes qui dure 2 minutes est impressionnante. Je vole au dessus de la forêt tropicale d'une densité incroyable.
A perte de vue, il n'y a que des arbres. Je ne vois rien d'autre, pas de villes, villages, habitations... mais que des arbres au milieu desquels coule très paisiblement une rivière large de quelques centaines de mètres et ce vraiment jusqu'à l'approche des chutes.
Bon, le survol des chutes est encore moins descriptible que les ballades faites à pied des deux côtés argentin et brésilien. C'est... C'est... C'est... MAGIQUE.
Sur la photo suivante, on aperçoit l'intégralité des 270 chutes avec en haut à gauche, la longue passerelle de 1100 mètres côté argentin qui avance sur la gorge du diable. En bas de la photo, c'est le Brésil.
Le survol de la gorge du diable est extraordinaire.
Je vous laisse découvrir cette vidéo de 10 minutes. Pour les moins patients ou pour ceux qui sont au boulot en train de lire ces quelques lignes, vous pouvez avancer sur la vidéo jusqu'au survol des chutes à 4 minutes 30.
Nous continuons notre route pour aller visiter le barrage hydro-électrique d'Itaipú situé à une trentaine de kilomètres plus au nord sur le fleuve Paraná marquant la frontière entre le Paraguay et le Brésil. Voici une photo (pas prise par nous...) de l'ensemble de ce barrage.
Nous comptions réserver notre visite pour le lendemain mais au moment où nous prenons les renseignements, une nouvelle visite commence 5 minutes après. Nous réveillons Victor qui écrase depuis deux heures sur son siège pendant qu'Anaïs écoute de la musique et joue sur la tablette.
C'est parti pour la visite. Construit entre 1975 et 1982 par les deux pays, il s'est longtemps agit du plus grand barrage au monde jusqu'à la construction de celui des Trois Gorges en Chine en 2009. Le lac a une superficie incroyable de 1350 km². Il produit 90% de la consommation du Paraguay et 15% de celle du Brésil. La visite panoramique en bus est intéressante. Nous roulons des kilomètres à visiter les installations de cet ouvrage considéré comme l'une des sept merveilles du monde moderne (au même titre que le tunnel sous la manche, le canal de Panama, l'Empire State Building...).
Voilà, pour une journée bien chargée. Il va falloir se calmer un petit peu. On ne tiendra jamais à ce rythme !
Nous dormons devant la centrale hydro-électrique et captons le wifi de celle-ci pour faire ce nouvel article. Il s'agira du dernier pour le Brésil car nous repassons aujourd'hui la frontière du Paraguay et roulons en direction des missions jésuites de Trinidad.
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