Dimanche 3 avril :
Nous sommes à 22 km au sud de la
ligne équinoxiale au cœur des Andes équatoriennes à Quito, capitale de
l’Equateur, comptant 2 670 000 habitants. La ville a un passé
colonial de 6 siècles. Son centre historique, le moins modifié et le mieux
préservé d’Amérique du sud, est classé au Patrimoine Mondial de l’Humanité par
l’Unesco depuis 1978 (ce fut la première ville avec Cracovie en Pologne à avoir
été classée). Perchée à 2850 mètres d’altitude, c’est la deuxième capitale la
plus haute du monde après La Paz (Bolivie). La ville s’étire entre les volcans
sur 30 km de long pour seulement 4 à 7 de large. Les volcans Rucu et Guagua
Pichincha la culminent du haut de leur 4627 mètres et 4747 mètres.
Plus de vestiges Incas à Quito.
Les espagnols ont utilisé les pierres des temples pour construire les nouveaux
bâtiments que nous allons visiter. Nous avons donc au programme de ces 3
jours : églises (mais on ne visitera pas la quarantaine de la vieille
ville), monastères (on ne visitera pas non plus la quinzaine de la vieille
ville), palais, rues et places pavées... et quelques musées (il en existe plus
d’une dizaine, dans nos guides du moins, mais certainement beaucoup plus !).
Nous bivouaquons dans le quartier
de La Carolina au nord de la ville, quartier des affaires, des commerces, des
ministères, des ambassades et des grandes banques. Autour de nous un grand parc
entouré de hauts buildings de béton, de verre et d’acier. Parking surveillé par
des agents de sécurité et des policiers toute la journée pour 0 à 2$ par jour selon
l’humeur des agents encaissant le parking ; enfin, on ne va pas se
plaindre car pour les quiteños, c’est 60 cents de l’heure et deux heures
maxi ! Autant dire qu’on ne craint rien à laisser le camping-car ici toute
la journée pendant que nous partons visiter le Quito colonial en taxi ou en
trolley-bus.
Aujourd’hui, ni maths ni français
au programme pour les enfants mais visites culturelles ! et ils vont être
servi...
Nous commençons la visite de
Quito par la fondation Guayasamín et la Capilla del Hombre. Situées dans le
quartier Bellavista, encore plus au nord de la ville, nous décidons d’y aller
en camping-car car aujourd’hui dimanche, les rues sont quasi désertes. Mais on
aurait dû se douter qu’avec un nom comme Bellavista, on devait avoir une belle
vue et donc que le quartier se trouvait en hauteur... Nous voici à grimper à
3000 mètres d’altitude par des rues tellement pentues que les roues avant patinent
dans les ruelles étroites et pavées encore humides. Mais bon, on arrive en haut
avant de s’apercevoir qu’on est monté... trop haut et qu’il faut donc
redescendre.
Bref, on est consolé par le fait qu’on ait une belle vue sur Quito
dont les quartiers envahissent les pentes des volcans (encore actifs...).
Le Guagua Pichincha, qui a aujourd’hui
la tête dans les nuages, est en effet une véritable menace pour la ville et
pourrait un jour l’engloutir sous des coulées de lave et de boue. Il a
d’ailleurs recouvert de 30 cm de cendres la ville en 1660 et de nouveau dans
des proportions moindres en 1999. Le nuage atteignait 20 km de hauteur.
Nous sommes donc dès l’ouverture
à l’entrée de la Capilla del Hombre. Oswaldo Guayasamín (1919-1999) est un
grand peintre de réputation internationale, né à Quito. Il commence à peindre
dès l’âge de 7 ans. Dans les années 1960 et 1970, il est dans sa période
« Edad de la ira » (« âge de la colère ») et peint ses terribles
œuvres sur l’homme victime des guerres et des dictatures, sur la cruauté de la
vie et sur l’injustice des assassinats.
Il prend ainsi position face aux
injustices d’une société qui discrimine les pauvres, les indiens, les noirs,
les faibles. En 1979, après avoir été emprisonné pour s’être engagé contre la
dictature militaire de son pays, il entame le cycle de la « Edad de la ternura »
(« âge de la tendresse ») et peint une cinquantaine d’œuvres
exprimant l’amour, la tendresse, la solidarité.
Guayasamín a créé en 1996, la Capilla del Hombre qui est ce grand centre culturel et musée que nous visitons aujourd’hui. L’artiste a fait don de tout son patrimoine à l’Equateur. Ce projet a été désigné par l’Unesco « Projet prioritaire de l’Humanité ». Cette Capilla, ressemble à un énorme bunker aux lignes inspirées d’un temple Inca.
Le monument a des volumes
intérieurs énormes dans lequel sont bien mises en valeur ses œuvres
monumentales. Nous parcourons tous les 4 avec beaucoup d’intérêt ce musée dans
lequel on suit les différentes périodes de la vie de Guayasamín.
La visite se poursuit par l’intérieur de sa maison ou plutôt demeure de plusieurs centaines de m² avec une vue incroyable sur Quito.
Les pièces sont énormes et on visite salon, salle à manger, chambre et sa vitrine de statuettes érotiques (très érotiques) devant laquelle Audrey passe vite avec les enfants pendant que je reste un peu en retrait... et surtout son impressionnant atelier, dans lequel il a réalisé une partie de ses œuvres. Les tubes de gouache, les palettes, les œuvres inachevées sont encore là.
De là, nous revenons nous garer au parc de La Carolina. L’après-midi, nous partons à la découverte du Quito colonial, qui, comme tous les dimanches, est entièrement piéton.
Le Museo Casa de Sucre est l’une
des plus belles demeures coloniales de Quito, propriété de la famille du Maréchal
Sucre, héros de l’indépendance de l’Equateur en 1809.
Les pièces sur deux niveaux surplombent une galerie encadrant un élégant patio à l’allure andalouse, rafraîchi par une fontaine.
Plusieurs salles reconstituent le mode
de vie bourgeoise du début du 19ème siècle. Les grandes salles sont
séparées par des cloisons amovibles construites en bambous.
Les pièces sur deux niveaux surplombent une galerie encadrant un élégant patio à l’allure andalouse, rafraîchi par une fontaine.
Le portail est encadré d’élégantes colonnes torsadées et sculptées.
L’intérieur est EPOUSTOUFLANT !! Il est entièrement recouvert d’or. Colonnes, autel, retables, portes, coupelles, voûtes, tout est passé à la feuille d’or 23 carats. C’est en fait l’or des Incas que les espagnols ont fondu pour recouvrir murs et plafonds. La somptueuse décoration intérieure est d’inspiration maure et comprend fruits, oiseaux...
Nous sortons et passons devant le
musée numismatique de la Banque Centrale de l’Equateur. Bel édifice des années
1930.
Nous arrivons Calle la Ronda, ruelle coloniale étroite et escarpée, la plus ancienne de Quito. Joli alignement de hautes bâtisses aux façades coloniales blanches ou colorées de tons pastel, balcons ouvragés en fer forgé, toits de tuiles. De nombreux artisans occupent ces maisons.
Lundi 4 avril :
Nous arrivons Place de
l’Indépendance, dite aussi Plaza Grande.
Devant tant d’affluence et tant
d’agitation policière, nous nous renseignons et apprenons que la relève de la
Garde Présidentielle va avoir lieu à 11 heures.
Nous changeons donc notre
programme et traînons un peu autour de cette place et découvrons ces jolis
monuments d'inspiration coloniale à Art Déco, notamment dans la rue Espejo.
Le Centro Cutural Metropolitano, occupe les anciens bâtiments de l’ordre des Jésuites. A l’intérieur, très large patio à la toiture de verre.
Nous voici de retour sur la Place de l’Indépendance. C’est le cœur névralgique du vieux Quito. Elle est encadrée sur 3 côtés de bâtiments historiques : la cathédrale au sud (milieu du 16ème siècle), le Palacio del Gobierno à l’ouest et le Palacio Abizcopal (palais de l’archevêché) et l’hôtel Majestic qui fut le premier Hôtel de ville, au nord.
Aujourd’hui, le nouvel Hôtel de ville prend place sur le quatrième côté de la place dans un vilain édifice bétonné.
Puis à 11 heures pétantes, un
impressionnant orchestre arrive, les gardes du palais sont présents par
dizaines.
Puis, le couple présidentiel, le Ministre de l’Intérieur, l’Ambassadeur de l’Argentine en Equateur et Miss Equateur viennent saluer la foule au balcon du Palais. Acclamation du public en délire. Cris de joie de la foule.
Pas de discours du Président mais beaucoup de signes de la main, des
cœurs faits avec ses doigts, des grands sourires... Quelle côte de popularité !
Elu depuis 2006, il a fait beaucoup bougé le pays en faisant adopter une
nouvelle constitution inspirée « d’une politique économique souveraine qui
ne tolère plus les abus d’aucune multinationale ». Elle prévoit aussi un système
économique « social et solidaire ». Le gouvernement instaure une
« révolution citoyenne » et multiplie par ailleurs les
investissements dans les écoles, la santé, les retraites et les infrastructures
de transport (ponts, routes, aéroports...), transformant le pays en vaste
chantier. Partout dans le pays, nous voyons des grands panneaux « Quand tu
achètes, achète d’abord équatorien ».
L’Equateur est le premier pays à avoir ratifié le nouveau mécanisme
relatif aux droits sociaux et économiques mis en place par l’ONU, qui permet à
toute personne estimant que ses droits sont bafoués de porter plainte auprès
des Nations Unies.
Puis, le couple présidentiel, le Ministre de l’Intérieur, l’Ambassadeur de l’Argentine en Equateur et Miss Equateur viennent saluer la foule au balcon du Palais. Acclamation du public en délire. Cris de joie de la foule.
Mais tout n’est pas rose. Le
travail des enfants est encore présent. Le pays est très endetté. L’Equateur
est l’un des pays les plus corrompus d’Amérique. 26% de la population vit sous
le seuil de pauvreté. Les salaires restent bas. Le Dollar qui a remplacé le
Sucre en 2001 a renchéri le coût de la vie. Et je vous ai déjà parlé des
ravages écologiques et des conséquences sur les populations indigènes de
l’Amazonie dus à l’exploitation de 500 000 barils de pétrole par jour. L’économie
équatorienne, principalement soutenue par la dépense publique grâce aux revenus
du pétrole, a subi le contrecoup de la baisse du prix des hydrocarbures et est
entrée en récession en 2015.
Cependant, le Président Correa reste
très apprécié de ses électeurs qui viennent de l’élire pour un 3ème
mandat. Et ça se voit dans le public. A la fin de la relève de la garde au bout
d’une demi-heure, le Président salue durant de longues minutes la foule qui de
plus lui souhaite aujourd’hui un joyeux anniversaire.
Sur la partie gauche de ce long alignement de façades, la chapelle de Cantuña offre également une mignonne façade.
Outre les beaux monuments visités, nous passons devant de belles et nobles demeures aux murs blancs à l’allure andalouse, pour certains.
La Casa del Alabado, occupera le début de notre après-midi. Il s’agit d’un superbe musée d’art précolombien de l’Equateur qui occupe un beau bâtiment colonial du 17ème siècle superbement restauré.
Nous apprécions beaucoup ces sculptures de la culture Valdivia (-4000 à -1500 avant J.C) aux traits étonnamment modernes.
La journée continue et nos enfants continuent à suivre toujours avec le même entrain et le même intérêt ce que nous leur faisons découvrir. Ils posent beaucoup de questions.
Nous enchainons avec l’Eglise de la Merced (1559), l’une des plus imposantes de la ville.
A l’intérieur, beau plancher en bois qui craque, maître-autel doré ; nef et plafonds sont couverts de stucs roses et blancs aux motifs d’arabesques d’inspiration mudéjar. Bon, on n’est pas dans le raffinement des églises, des palais ou des mosquées d’Andalousie ou du Maroc.
A quelques centaines de mètres, et au prix d’une belle montée qui nous essouffle un peu (on est quand même à 3000 mètres d’altitude)...
...nous arrivons à la Basílica del Voto Nacional. Cette
énorme bâtisse a été construite dès 1882, par un architecte français en
s’inspirant de la cathédrale de Bourges. C’est la plus grande construction
gothique d’Amérique du Sud.
Elle a la particularité d’avoir des gargouilles inspirée
de la faune de l’Equateur : tatous, tortues et iguanes des Galápagos,
tamanoirs, singes, pumas...
A l’intérieur, beau plancher en bois qui craque, maître-autel doré ; nef et plafonds sont couverts de stucs roses et blancs aux motifs d’arabesques d’inspiration mudéjar. Bon, on n’est pas dans le raffinement des églises, des palais ou des mosquées d’Andalousie ou du Maroc.
A quelques centaines de mètres, et au prix d’une belle montée qui nous essouffle un peu (on est quand même à 3000 mètres d’altitude)...
Les tours culminent à 117 mètres. Nous montons à mi-hauteur par un ascenseur avant de continuer sur une passerelle qui passe au dessus de la nef de la cathédrale.
Redescente avec une belle vue sur la nef.
La plaza del Teatro Sucre, bien restaurée comme la majorité des bâtiments du vieux Quito, abrite le théâtre construit en 1878.
Retour sur la place de
l’Indépendance et nous entrons dans le patio del Palacio Arzobispal datant du
18ème siècle. Il est composé de deux patios de style andalou.
Encadrés de galeries, il abrite aujourd’hui boutiques et restaurants.
Pour terminer cette longue et
agréable journée à la découverte du Quito colonial, nous allons visiter le
Palacio del Gobierno qui est le Palais Présidentiel. Ce n’est pas la résidence
de Rafael Correa mais par contre c’est là qu’il a ses bureaux.
La visite commence par une séance
photo où un cliché de nous 4 pris dans un des patios nous est offert à la fin
de la visite.
En montant au premier étage, on remarque une superbe fresque en mosaïques réalisée par Guayasamín en 1960 et qui évoque la conquête de l’Amazonie.
Nous visitons une salle de
réunions où le président réunit ses ministres, aux lustres en cristal et au
mobilier magnifique.
Anaïs et Victor, sur le balcon
dominant la place, sont fiers d’imiter les gestes du Président à l’endroit même
où il était ce matin !
Puis le salon de banquets où vient de se terminer la fête de l’anniversaire du Président. Nous avons d’ailleurs entendu en passant dans la rue il y a quelques instants la chanson « Cumpleaños feliz ».
On termine par le salon jaune, où
s’alignent les portraits de tous les présidents équatoriens ayant terminé leur
mandat. C’est ici qu’ont lieu les réceptions officielles.
Dans les couloirs, de nombreuses
vitrines contiennent des cadeaux offerts par des chefs d’Etat étrangers, dont
ces deux médailles offertes par la France.
Mardi 5 avril :
Nous nous dirigeons à pied vers la ville nouvelle et son quartier résidentiel branché, La Mariscal.
Au sein de celui-ci, nous visitons le Museo Etnohistórico de artesanias del Ecuador Mindalae. Il
s’agit d’un musée boutique ouvert par une ONG de commerce équitable et qui
soutient des projets de développement dans différentes communautés du pays.
Le musée est un panorama des différents groupes culturels équatoriens à travers leur artisanat, superbement présenté et mis en valeur. Vraiment superbe. Nous retrouvons beaucoup d’éléments vus lors de notre excursion à Sarayaku.
La boutique propose à la vente toutes sortes d’artisanat : tissage, céramique...
Nous nous arrêtons manger dans un petit resto sympa et pas cher de La Mariscal puis, après une longue pause Skype avec la famille, nous nous dirigeons vers le Museo Amazonico Abya-Yala. Le musée est consacré aux principales ethnies amazoniennes et présente leur activité de chasse, de travail de poterie, de vannerie, de cuisine, d’instruments de musique...
Les pièces présentées sont intéressantes mais pour le coup, la présentation date un peu et est un peu poussiéreuse. Il faut dire qu’en deux jours, nous avons visité deux superbes musées tout récents. Là, nous restons un peu sur notre faim.
Intéressants animaux empaillés
comme cet énorme condór ou ce fourmilier.
Il y a aussi une exposition intéressante de têtes réduites. Ce processus appelé « tsantsa » était réalisé par les Shuars jusque dans les années 40. C’est un peu gore mais je vous explique de quoi il s’agit. Eloignez les âmes sensibles durant ce paragraphe et les 2 photos qui suivent !
Seulement les ennemis de sexe
masculin se voyaient ainsi mal finir. Après être entré en contact avec les
Dieux, le « vengeur » allait décapiter son ennemi et ramenait sa
tête. Près de la rivière, suite à une incision de la tête, le cuir chevelu
était alors séparé du crâne. Ce dernier était jeté à l’eau pour nourrir les
anacondas, vénérés tels des dieux. Les yeux et la bouche étaient cousus, les
autres orifices étaient bouchés par des petites pierres de façon à ce que ne s’échappent
pas les esprits de l’ennemi... C’est gore mais je continue... Le shaman faisait
ensuite bouillir la tête durant 15 minutes dans l’eau après avoir mis une
pierre et du sable à l’intérieur de la tête de façon à ce qu’elle ne se déforme
pas. La tête se réduisait alors pour ne faire plus qu’une dizaine de
centimètres. Lors du dernier jour de la
semaine de fabrication, la tête était emportée en forêt pour subir sa première
célébration : un trou était effectué sur le haut du crâne, un double kamai
inséré et fixé à un chounta à l'intérieur de la tête, ainsi la tsantsa pouvait être
portée sur la tête du guerrier, lui apportant son pouvoir personnel, son arutam
(force, courage, sagesse...). Plus le guerrier avait de tsantsas, plus il avait
de pouvoir.
Nous sortons de ce musée et nous dirigeons vers le Museo Nacional Ministerio de Cultura pour y consacrer un moment à la salle de l’or, et notamment voir le célèbre Sol de Oro. Nous avons un effet un petit garçon qui est passionné par l’or. Mais nous ne verrons pas ces pièces en métal précieux des principales cultures, de la Préhistoire jusqu’aux Incas. Le musée est fermé pour une longue rénovation d’environ un an. Ce n’est pas grave, on se dirige vers le tout nouveau Museo Weilbauer mais il n’est inauguré que demain. Bon, ce n’est pas notre après-midi pour les musées. Mais on en a quand même fait pas mal et nous avons bien profité. Passage au musée-boutique de ce matin et achat d’une sarbacane de l’Amazonie en souvenir. Audrey en avait déjà achetée une il y a 15 ans mais se l’était faite confisquée avant de monter avec en bagage à main dans l’avion !
Retour au camping-car. Notre
séjour quiteño se termine. Nous avons adoré cette ville si riche
culturellement. Il y aurait de quoi y passer encore pas mal de jours mais nous
avons eu le temps de visiter les principaux monuments et musées. Et puis,
d’autres belles aventures nous attendent... Nous nous dirigeons vers l’aéroport
ou plutôt le parking privé et sécurisé qui va nous garder le camping-car lors
de notre séjour aux îles Galápagos. Et oui, c’est là où nous partons tous les 4
en voyage de noces dès demain !
Dany le nain vient de faire publier un passionnant nouvel article !
Article suivant :
Equateur du 6 au 17 avril : Voyage de noces aux Galápagos
Articles précédents :
Equateur du 23 mars au 2 avril : Saquisilí, Cotopaxi, Papallacta, Mitad del mundo, Peguche, Otavalo, Ibarra
Equateur du 18 au 22 mars : Voyage en terre inconnue : Les Mollalpagas à Sarayaku
Equateur du 6 au 17 avril : Voyage de noces aux Galápagos
Articles précédents :
Equateur du 23 mars au 2 avril : Saquisilí, Cotopaxi, Papallacta, Mitad del mundo, Peguche, Otavalo, Ibarra
Equateur du 18 au 22 mars : Voyage en terre inconnue : Les Mollalpagas à Sarayaku
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