1 351 km parcourus du 21 au 28 juin
35 061km parcourus depuis le départ
Mardi 21 juin :
Nous sommes toujours au Brésil. La
région incroyable du Pantanál, qui nous a fascinée, est à présent bien derrière
nous. Nous avons bivouaqué à Maracaju et sommes prêts à affronter au moins deux
grosses journées de route pour nous rapprocher de l’océan Atlantique qui est
encore à plus de 1000 kilomètres.
Sur cette distance, pas grand-chose
à visiter. Il faut donc rouler, rouler, rouler... C’est parti à 10h30 seulement,
après l’école. La seule pause sera à l’heure de manger le midi rapidement en
bord de route pour ne pas perdre trop de temps, pause que je mets à profit.
Grandes plaines à 400 mètres d’altitude environ. Énormément de cultures de
maïs. C’est certainement l’un des greniers à grains du pays.
On se croirait
presqu’en France à part que chez nous, il n’y a pas de palmiers au milieu des
champs de maïs. Il y a toujours d’énormes coopératives agricoles.
Nous croisons
d’énormes trains routiers composés de deux remorques. La longueur de ces véhicules
est de 20 à 30 mètres, à comparer avec la France, où la longueur maximum
autorisée est de 16,50 mètres. Il vaut donc mieux bien prévoir son coup pour
doubler ! Les camions ont 9 essieux, ce qui fait 34 roues par camion...
Routes asphaltées dans un état moyen à correct. Certaines portions sont assez pourries avec beaucoup de nids de poules et de différences de niveaux assez dangereux pour la conduite. Mais la moyenne atteint plus de 70km/h, ce qui nous change des 30km/h d’il y a quelques milliers de kilomètres dans les Andes. Quelques péages pas très chers à chaque fois mais assez réguliers.
Très peu de villages, encore
moins de villes. La densité est d’environ 6 habitants au km². De nombreux
habitants vivent en contre bas de la route dans des cabanes très précaires.
Nous traversons l’immense fleuve
Paraná large de plus de 11 kilomètres que nous avions déjà croisé au début de
notre voyage. Il se jette dans l’océan Atlantique dans l’estuaire du Río de la
Plata entre Buenos Aires et Montevideo. Nous le traversons ici, entre les
villes de Bataguassu et Presidente Epitácio sur la route 267, par l’immense
pont Mauricio Joppert.
Nous changeons d’Etat et passons de celui de Mato Grosso
do Sul à celui de São Paulo. Les Etats sont ici gigantesques. Le Mato Groso do
Sul est aussi grand que l’Allemagne, celui de São Paulo est grand comme le
Royaume Uni.
Il est 16h30, le soleil se couche
déjà et il fait nuit noire à 17 heures. Nous sommes le jour du solstice d’hiver,
jour le plus court de l’année dans l’hémisphère sud. De plus, nous sommes en
extrémité de fuseau horaire. Autant dire que les journées sont courtes...
La bonne route devenue 4 voies me
permet de rouler un peu de nuit jusqu’à la ville de Assís où nous nous
réfugions dans une station service pour y passer la nuit après avoir roulé notre
deuxième étape la plus longue du voyage avec 570 km.
Mercredi 22 juin :
Nous faisons le choix pas
forcément judicieux de faire l’école sur la route de façon à pouvoir rejoindre
si possible ce soir notre destination de Vila Velha à 400 km. Pas très
judicieux en effet car la route est pourrie sur le premier tiers. C’est
pourtant une autoroute, payante, à 4 voies mais les suspensions et la direction
se prennent des gros chocs malgré les efforts que je fais pour éviter les
trous. Les enfants et la maîtresse sont ballotés mais arrivent tant bien que
mal à faire leur programme. Chapeau !
Changement de fuseau horaire. Le
Brésil est en effet à cheval sur 4 fuseaux horaires. Nous sommes à présent sur
celui de Brasilia. Il n’y a plus que 5 heures de décalage horaire avec la France.
C’est donc la dernière fois que nous changeons d'heure de notre voyage... La prochaine
fois, ce sera à Paris !
Les paysages ressemblent à ceux d'hier.
Il y a un peu plus de canne à sucre dans les champs et quelques plantations de
café. Bonne odeur diffusée par une entreprise de torréfaction.
Les nuages gris depuis hier nous
déversent de la pluie que nous n’avions pas eue depuis des mois. Comme ça, mon
camping-car qui était tout propre il y a deux jours est tout sale.
Les kilomètres défilent, les
villes aussi : Ourinhos, San Antônio da Platina, Wenceslau Braz, Jaguariaíva,
Piraí do Sul, Castro puis enfin Ponta Grossa.
Pour mieux nous réhabituer à
notre prochain retour en France, il y a énormément de radars automatiques sur
les bords des routes. C’est bien le premier pays où il y en a autant. En
revanche, les policiers ne nous contrôlent pas.
Nous passons la ligne imaginaire
du tropique du capricorne entre le 23ème et le 24ème
parallèle et quittons ainsi la zone intertropicale
dans laquelle nous étions entrés il y a 5 mois.
En fin de parcours, les paysages sont plus vallonnés et nous montons à 1 200 mètres d'altitude.
Changement d’Etat de nouveau,
nous entrons dans celui de Paraná. Au bout de 400 kilomètres parcourus aujourd’hui,
nous arrivons à l’entrée du parc national de Vila Velha à 16 heures mais le
gardien ne veut pas nous laisser pour la nuit en attendant l’ouverture de
demain matin. Bivouac sur le bord de l’autoroute sur le parking d’un resto.
Nous avons parcouru pratiquement
1 000 km en deux jours. Il nous reste moins de 2 000 km avant la fin
du voyage et il nous reste encore 5 semaines. Nous avons donc tout notre temps
à présent pour profiter pleinement des côtes du Brésil et de l’Uruguay mais le
programme est chargé... Nous avons bien l’intention d’en profiter jusqu’à la
dernière minute. Vous pouvez nous faire confiance !
A 23 heures, on frappe à la porte
du camping-car. Le patron du resto me demande de me décaler de 3 places plus
loin alors qu’il n’a pas un seul client et qu’il est en train de fermer. Je
tente de négocier du haut de la capucine mais il ne comprend pas mon portugais.
Je descends et finalement, je lui dis que je bougerai demain matin car les
enfants dorment. Et en plus, si on se met plus loin, on n'aura plus le wifi du
resto pour demain matin, mais ça (non plus!) je ne sais pas le dire en portugais...
Jeudi 23 juin :
Jeudi 23 juin :
Nous quittons le parking bruyant
du bord de l’autoroute et entrons dans le Parque Estadual Vila Velha, près de
Ponta Grossa, véritable patrimoine géologique de la région du Paraná.
La visite guidée commence par une
balade en bus qui nous emmène à quelques kilomètres voir des
« Furnas ». Ce sont des énormes puits de forme circulaire et aux
parois verticales, de la même formation géologique que le Burraco de las Araras
où nous avions vu les perroquets (dernier article).
Ils ont été créés par
l’effondrement de plafonds de grottes. Aujourd’hui, ces puits en forme de
cratère circulaire ont un diamètre de 80 à 90 mètres et une profondeur
d’environ 100 mètres et sont à moitié remplis d’eau à la couleur obscure. Seules
2 « furnas » sur les 12 que contient le parc sont accessibles au
public.
Malheureusement, un ancien
ascenseur qui n’est plus en activité et qui permettait de descendre au fond du
gouffre, défigure aujourd’hui un peu le site.
Nous avons de la chance avec le
temps qui était si gris hier et qui aujourd’hui s’est bien dégagé. Le parc est
superbe et planté d’Araucarias.
Les arbres sont remplis de
plantes épiphytes, c'est-à-dire qui poussent sur les arbres comme ces plantes
grasses ou bien ses plantes à barbe.
Retour en bus et nous faisons une
promenade de 3 kilomètres autour de surprenantes formes cylindriques ou
coniques. Le parc est une formation de roches sédimentaires résultant de
différentes couches de sable qui se sont compactées et solidifiées sous le niveau
de l’eau, il y a 300 millions d’années, quand tous les continents étaient
encore liés. Puis avec la circulation de l’eau et l’érosion du vent, il reste
aujourd’hui des tours de 30 mètres de hauteur ressemblant à des tours de châteaux
en ruines.
Le chemin qui en fait le tour est bien aménagé et sur la deuxième
partie, traverse une végétation dense et humide. Nous adorons cette promenade
très agréable.
Quelques jolis oiseaux autour de
nous comme ces Vanneaux Téros ou cette chouette Chevêche des Terriers.
Nous revoyons également ces gros
Urubus noirs.
Et enfin un superbe Manakin Tijé.
Nous prenons la route en
direction de la grande ville de presque 2 millions d’habitants de Curitiba.
Nous y arrivons de nuit. La circulation est très dense en cette fin de journée
et de semaine mais tout est tranquille malgré les bouchons. Pas un coup de
klaxon. Etonnant. La ville est propre, bien arrangée. Beaucoup de beaux
magasins, de chics immeubles comme nous n’en avions pas vus depuis longtemps.
Beaucoup de centres commerciaux énormes. Des gens font du sport dans des salles
vitrées. Les boutiques pour animaux de compagnie se multiplient. Les joggeurs
arpentent les trottoirs. Nous mettrons plus d’une heure à traverser Curitiba et
à aller nous garer pour la nuit près du jardin botanique que nous irons visiter
demain. Bivouac dans une petite rue d’un quartier résidentiel très chic aux
belles maisons sécurisées derrière des clôtures aux fils barbelés et surveillés
par des caméras.
Vendredi 24 juin :
Le programme scolaire a bien avancé.
Celui de maths, français, Histoire, géo, sciences est terminé pour Anaïs.
Victor a bientôt terminé son fichier de maths et est maintenant lecteur. Mission
accomplie !
Visite du Jardim Botânico, un
très agréable parc en plein cœur de ville de Curitiba. Le site est entouré de hauts
buildings. Ce n’est pas la meilleure saison car rien n’est en fleurs mais le
site est reposant, sauf pour les enfants qui passent deux heures à
courir ! Il y a une superbe serre en verre et en acier.
Nous parcourons le Jardim das
Sensaçoes avec des plantes olfactives. Sympa mais tout ça est un peu trop
botanique à mon goût.
Bon cet oiseau, je n’ai pas son
nom...
Celui-ci, c'est un Canard de Barbarie.
Nous prenons la route pour se
rapprocher un peu plus de la côte océanique. La descente à travers la forêt
très dense est vertigineuse et nous fait perdre 1 000 mètres d’altitude en 15
km avant d’arriver dans la mignonne ville de Morretes.
Petite halte méridienne
sympathique au bord de l’eau. Les enfants se défoulent dehors.
Nous observons
des Colibris Bico-de-Agulha et un petit Sucrier à tête
jaune.
Je continue de vous impressionner
avec ma connaissance en oiseaux (n’est-ce pas Christelle ?) avec ce
Sanhaço-Cinzento qui se régale de mandarines...
Blague à part, je ne suis pas
un spécialiste en oiseau ni même un passionné mais nous nous sommes pris au jeu
avec ma chérie grâce à un petit livret sur les oiseaux du secteur et grâce à
Google de trouver leurs noms. Ça ne sert à rien mais on est content quand on
trouve !
L’après-midi, nous allons nous
promener dans la jolie cité du 18ème siècle de Morretes qui a
conservé ses maisons coloniales en bordure de rivière. Le centre historique
n’est pas très grand mais bien agréable avec ses maisons colorées.
Les enfants jouent au square,
nous allons au café d’en face boire une boisson dont nous ne comprenons pas le
nom sur la carte mais le serveur étant sympa et nous vendant bien cette
dernière, nous lui faisons confiance.
Ayant fait des progrès en portugais ces derniers jours, nous avons compris qu’il va nous servir un chocolat chaud. Il nous apporte un vin chaud... Il n’est que 17 heures mais après tout, il n’y a pas d’heure pour boire un vin chaud. Et puis, le soleil étant caché aujourd’hui derrière les nuages gris, nous apprécions bien de nous réchauffer avec.
Samedi 25 juin :
Matinée tranquille à faire l’école pour Audrey et le blog pour moi. Je retourne pour avoir le wifi au bistrot d’hier soir, la Poussada Bella Moretes, et cette fois, je commande un café. Il m’amène un café. Ouf. Il n’y a certes pas d’heure pour le vin chaud mais il est un peu de bonne heure.
Ayant fait des progrès en portugais ces derniers jours, nous avons compris qu’il va nous servir un chocolat chaud. Il nous apporte un vin chaud... Il n’est que 17 heures mais après tout, il n’y a pas d’heure pour boire un vin chaud. Et puis, le soleil étant caché aujourd’hui derrière les nuages gris, nous apprécions bien de nous réchauffer avec.
Samedi 25 juin :
Matinée tranquille à faire l’école pour Audrey et le blog pour moi. Je retourne pour avoir le wifi au bistrot d’hier soir, la Poussada Bella Moretes, et cette fois, je commande un café. Il m’amène un café. Ouf. Il n’y a certes pas d’heure pour le vin chaud mais il est un peu de bonne heure.
Les patrons, sont toujours super
accueillants et je vous invite, si vous êtes de passage à Morretes, à venir
boire un coup ici et à donner le bonjour de notre part à Renata et
Fernando !
Nous quittons cette petite ville
bien agréable et nous en trouvons une toute aussi mignonne en arrivant non loin
de là à Antonina.
Nous arrivons à stationner sur la
place centrale de la ville malgré une grande concentration de véhicules
anciens. Le cœur de ville est bien agréable avec ses monuments et maisons très
colorés.
Nous sommes au bord de l’océan Atlantique, que nous n’avions plus vu depuis plus de 6 mois en Terre de Feu argentine. Que de kilomètres, de rencontres et d’aventures depuis ! Nous avions quitté le Pacifique il y a presque deux mois au Pérou avec mon papa et Alexandre mon beau-frère.
Cela a donc un petit air de fin de
boucle. On ne devrait plus trop s’écarter de l’océan jusqu’à la fin, le 26
juillet, date où l’on quittera l’Amérique du Sud au départ de Montevideo en
Uruguay.
Nous sortons profiter de l’expo
de vieilles voitures. En voici quelques exemplaires. Pour les passionnés de
voitures de collection, un article à part y est consacré en cliquant ici.
Cette promenade dans les rues
d’Antonina est très agréable et permet de profiter des couleurs un peu délavées
des bâtiments du début du siècle dernier.
Nous descendons au bord de la
baie cerclée de sommets dont le plus haut atteint quasiment 1800 mètres et apprécions
le calme de cette balade.
Un vieux bâtiment en ruine était
au 19ème siècle un entrepôt de stockage d’herbes à maté destinées à
l’exportation.
Retour au camping-car et atelier modelage
en pâte Fimo avec les enfants. Une multitude de petites sculptures de
papillons, colibris, condors, toucans, tortues, tamanoirs... envahissent le
camping-car. Il y a même une petite statue de l’île de Pâques. Anaïs et Victor
sont inspirés !
Le soir, nous nous offrons un
resto. Bon, ce ne sont plus les mêmes prix qu’au Pérou ou en Bolivie où on
mangeait pour 2 à 3 dollars chacun. Ici, au Brésil, ce sont sensiblement les
mêmes prix qu’en France donc on fait plus attention au budget. Mais vous
me connaissez, je demande quand même un
prix pour les enfants (moitié prix ?) et la serveuse avec une sourire me
dit que c’est gratuit pour eux ! Sauf qu’elle ne sait pas qu’ils mangent
autant que nous... et elle ne savait pas qu’on allait tous se resservir... pas
parce que c’est gratuit mais parce que c’est trop bon ! Nous goûtons à la
spécialité très locale importée par les colons portugais (le plat est
originaire des Açores) où la recette n’a pas changée depuis 300 ans : le
Barreado, une sorte de ragoût de bœuf.
Le secret de sa préparation
réside dans sa cuisson où la viande de bœuf découpée en cubes doit cuire plus
de 8 heures pour qu'elle se délite. La serveuse prépare devant nous notre
assiette en mélangeant de la farine de manioc de manière énergique avec de la
viande jusqu’à ce que le tout forme une pâte solide. La préparation est
tellement compacte qu’elle tient dans l’assiette à l’envers ce qui amuse bien
les enfants.
Cette viande est servie avec du riz
et accompagnée de sauce. On accompagne le tout de bananes chaudes. Délicieux.
Balade nocturne pour digérer
autour de la place où il y a toujours un peu d’animation et des concerts pour
la concentr’ de vieilles voitures.
Dimanche 26 juin :
Pendant l’école, je continue à jouer à l’ornithologue et observe un couple de Sicales bouton-d'or et un Toui de Spix.
Nous quittons cette petite ville d’Antonina bien agréable et roulons vers Pontal do Sul, face à l’océan Atlantique. 9 250 kilomètres d’océan et seulement 30 kilomètres de terre nous séparent de notre maison en Charente-Maritime.
Pontal do Sul est une ville
balnéaire sans grand charme mais bien agréable tout de même avec ses petites
maisons pour la majorité fermées en cette saison (imaginez Ronce-les Bains en
plein mois de décembre !), ses barques et ses chalutiers. C’est surtout le
port d’embarquement pour l’Ilha do Mel où nous irons passer la journée demain.
Nous cherchons un stationnement et un homme vient vers nous et nous invite à
nous garer sur son terrain qui est un parking payant en saison touristique.
Pour nous aujourd’hui, il nous dit que c’est gratuit. Nous sommes face à
l’océan, face à l’île de Mel, près de la plage où les enfants s’empressent de
sortir leur seau et leur pelle pour aller jouer. Avec Audrey, nous nous
empressons d’aller acheter du poisson frais, de sortir le sac de charbon, 2
briques, une grille, et l’apéro...
Nous observons nos enfants jouer dans le sable, les pêcheurs jeter leur filet à l’eau depuis leur barque, les énormes cargos chargés de soja, les pétroliers transportant de l’éthanol allant au port voisin de Paranaguá (6ème port de commerce au rang mondial et 2ème au Brésil) et un verre à la main, nous surveillons le poisson qui grille à feu doux.
Nous observons nos enfants jouer dans le sable, les pêcheurs jeter leur filet à l’eau depuis leur barque, les énormes cargos chargés de soja, les pétroliers transportant de l’éthanol allant au port voisin de Paranaguá (6ème port de commerce au rang mondial et 2ème au Brésil) et un verre à la main, nous surveillons le poisson qui grille à feu doux.
Anaïs se fait deux petites
copines, Stacy et María pendant que Victor joue avec son seau et sa pelle.
Nous allons faire le tour du port pour nous renseigner pour notre sortie de demain et chercher un stationnement un peu moins isolé pour laisser le camping-car demain.
De retour, Marcos le père de la petite Stacy, vient nous chercher pour nous dire de venir nous garer chez lui et de venir passer la soirée avec lui, sa femme Franciele et ses amis. Nous acceptons malgré la barrière de la langue qui n’est pas évidente.
Rapidement, nous voici attablés à
une table où nous sommes une dizaine à partager un poisson délicieux juste
pêché et grillé.
N’ayant plus grand-chose dans les placards à partager avec eux, nous amenons une bouteille de Ricard. Quelle découverte pour eux, un apéritif que l’on mélange à de l’eau ! Première gorgée, ils font la grimace (pas moi). Deuxième et suivantessssss, ils ne font plus la grimace (moi non plus)! Plus ça va, moins ils mettent d’eau et se servent des moitiés de verre de Ricard et mettent un trait d’eau pour me faire plaisir ! Dany, on a trouvé plus fort que toi !
Notre piètre anglais nous permet difficilement de communiquer et nous arrivons à comprendre quelques mots en portugais mais nous arrivons difficilement à nous exprimer d’autant plus qu’ils comprennent difficilement l’espagnol. Tout cela s’arrange quand une grande bassine de vin chaud arrive à table...
Ils en viennent même à remplacer l’eau par du vin chaud dans le Ricard... Nous passons un très agréable moment.
Lundi 27 juin :
Nous embarquons pour aller passer la journée sur l’Ilha do Mel, dont l’Unesco a classé ses paysages au Patrimoine Mondial comme « partie de la forêt Atlantique-Réserves du sud-est » et comme Réserve de Biosphère. L’érosion de la mer sépare peu à peu l’île en deux parties qui ne sont plus reliées que par un isthme sablonneux.
N’ayant plus grand-chose dans les placards à partager avec eux, nous amenons une bouteille de Ricard. Quelle découverte pour eux, un apéritif que l’on mélange à de l’eau ! Première gorgée, ils font la grimace (pas moi). Deuxième et suivantessssss, ils ne font plus la grimace (moi non plus)! Plus ça va, moins ils mettent d’eau et se servent des moitiés de verre de Ricard et mettent un trait d’eau pour me faire plaisir ! Dany, on a trouvé plus fort que toi !
Notre piètre anglais nous permet difficilement de communiquer et nous arrivons à comprendre quelques mots en portugais mais nous arrivons difficilement à nous exprimer d’autant plus qu’ils comprennent difficilement l’espagnol. Tout cela s’arrange quand une grande bassine de vin chaud arrive à table...
Ils en viennent même à remplacer l’eau par du vin chaud dans le Ricard... Nous passons un très agréable moment.
Lundi 27 juin :
Nous embarquons pour aller passer la journée sur l’Ilha do Mel, dont l’Unesco a classé ses paysages au Patrimoine Mondial comme « partie de la forêt Atlantique-Réserves du sud-est » et comme Réserve de Biosphère. L’érosion de la mer sépare peu à peu l’île en deux parties qui ne sont plus reliées que par un isthme sablonneux.
Nous débarquons sur la partie sud de l’île au port d’Encantadas. Nous faisons partie des rares touristes venus sur l’île et n’allons en croiser que quatre ou cinq autres dans la journée. En pleine saison, le nombre de visiteurs est limité à 5 000 par jour.
Nous marchons en direction de la
pointe sud et des Grutas das Encantadas. La marée descendante nous permet
d’entrer dans une cavité de 20 mètres de hauteur.
Nous marchons un long moment sur la longue plage de sable blanc, déserte, de Praia do Miguel. Le ciel est gris mais est en train de se lever. Nous cherchons dans le sable des graines pour qu’Anaïs réalise des colliers.
Puis le paysage change, la
végétation se densifie. Le chemin devient escarpé et devons faire un brin
d’escalade en nous accrochant le long d’une corde sur un chemin glissant. Du
haut, superbe point de vue sur une partie de l’île et sur l’océan.
Retour sur la plage, la Praia Grande.
Puis de nouveau on se retrouve dans une végétation luxuriante. On se croirait de nouveau en Amazonie. Que c’est étrange de trouver une forêt si abondante face à l’océan ! Quel changement par rapport aux berges du Pacifique qui sur le même parallèle sont si désertiques.
Nous traversons l’île d’ouest en est à travers cette forêt.
Nous passons devant de nombreuses petites cabanes de surfeurs venus profiter des vagues de l’océan. Une légère odeur de cannabis se répand quand nous croisons du monde. Quelques maisons plus cossues également.
Au loin, le Farol das Conchas,
phare construit en 1872 pour orienter les navigateurs dans la baie de
Paranaguá.
Nous mangeons dans un petit resto
du deuxième village de l’île Brasília, l’un des seuls ouverts dans cette saison
creuse et nous régalons de poissons frits et de crevettes. Durant le repas,
quelques oiseaux viennent se partager une banane laissée par le restaurateur
pour les attirer.
Tangara du Brésil :
Calliste à dos marron :
L’après-midi, nous marchons sur l’étroit isthme et en direction de la partie nord de l’île. Le ciel bleu est arrivé et nous cherchons un coin d’ombre pour faire la sieste sur la plage pendant qu’Anaïs et Victor jouent sur la plage.
L’après-midi, nous marchons sur l’étroit isthme et en direction de la partie nord de l’île. Le ciel bleu est arrivé et nous cherchons un coin d’ombre pour faire la sieste sur la plage pendant qu’Anaïs et Victor jouent sur la plage.
Retour en bateau et au bout de 40 minutes de traversée, nous arrivons à Puntal do Sul où nous retrouvons notre camping-car. Nous disons au revoir à Franciele et Marcos et roulons en longeant la côte durant environ 40 km en traversant une multitude de stations balnéaires assez vilaines. Bivouac à la tombée de la nuit dans une station service à Matinhos en vue de prendre le ferry demain pour rejoindre Guaratuba.
Pas apéro ce soir, on a abusé
hier soir ! et en plus, dans un mois pile poil, on sera de retour en
France donc on n’a pas envie de boire l’apéro.
Mardi 28 juin :
Matinée tranquille à faire l’école pour Mamantresse à Anaïs et à Victor. De mon côté, je continue les démarches pour choisir la compagnie maritime qui ramènera notre camping-car à Anvers dans un mois. Le choix est presque fait, nous sommes juste dans l’attente d’un deuxième devis que l’on sait déjà plus cher.
Mardi 28 juin :
Matinée tranquille à faire l’école pour Mamantresse à Anaïs et à Victor. De mon côté, je continue les démarches pour choisir la compagnie maritime qui ramènera notre camping-car à Anvers dans un mois. Le choix est presque fait, nous sommes juste dans l’attente d’un deuxième devis que l’on sait déjà plus cher.
Fin de matinée, midi même, nous
prenons la route vers le ferry qui va nous faire traverser la baie de Guaratuba
entre les villes de Matinhos et de Guaratuba. Pour seulement 1,60€, nous voici
embarqués pour une quinzaine de minutes. Joli paysage avec quelques îles
recouvertes de végétation.
Nous poursuivons la route jusqu’à Itapoá puis le village de Saí où un autre ferry est dessiné sur notre GPS pour relier l’île de São Francisco do Sul. La route se transforme sur les 10 derniers kilomètres en bonne piste.
Bon, nous aurons enrichi notre vocabulaire en arrivant au port et découvrons que le mot « trapiche » veut dire bateau pour piéton... Un autre ferry est dessiné 5 kilomètres plus loin à Estaleiro où nous arrivons par une route asphaltée. Il est 15h03, un ferry vient de partir à 15h00. Le prochain est à 17h30. L’autre choix que d’attendre est de faire un détour de 120 kilomètres par la route et d’entrer sur l’île par un pont. Nous attendons. Bon, en même temps, il y pire comme endroit pour attendre. Le cadre est superbe. Plusieurs îlots séparent le continent de l’île de São Francisco do Sul.
Café, jeux de plage, lessive, écriture de ces quelques lignes et choix des photos pour le blog nous font patienter.
Nous embarquons et payons cette fois-ci seulement 5€. C’est parti pour 4 kilomètres de traversée et environ 40 minutes à naviguer à travers les îlots. Quelques palmiers font partie des forêts recouvrant ces terres. La nuit tombe dès 17h45 et ne nous permet pas de profiter de la traversée mais nous avons tout de même un joli coucher de soleil.
Bivouac à São Francisco do Sul entre
la plage, une aire de jeux pour demain matin et un hôtel pour grâce à son wifi
mettre cet article en ligne.
Apéro pour fêter le cap franchi
des 35 000 km depuis le début du voyage.
Allez à présent voir le journal de bord d'Anaïs et de Victor qui racontent leurs expériences du Pantanal.
Article suivant :
Brésil du 29 juin au 5 juillet : São Francisco do Sul, Blumenau, Bombinhas, Florianópolis
Article suivant :
Brésil du 29 juin au 5 juillet : São Francisco do Sul, Blumenau, Bombinhas, Florianópolis
Articles précédents :
Brésil du 13 au 20 juin : Corumbá, Pantanal, Bonito, Jardim
Bolivie du 31 mai au 12 juin : Potosí, Sucre, Jalq'a, Tarabuco, Samaipata, Santa Cruz de la Sierra, Corumbá
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