395 km parcourus du 16 au 26 juillet
37 300 km parcourus depuis le départ
Samedi 16 juillet :
Certaines demeures et villas ont en plus une vue sur l’arrière de la maison et donc sur des lagunes charmantes.
Mais le village de José Ignacio a su conserver son caractère pittoresque avec sa petite place, son phare, ses côtes rocheuses, ses maisons en pierre et en bois.
Recherche de jolis coquillages. Nous trouvons des œufs de Caracoles (d’escargots de mer).
Nous en voyons déjà des centaines depuis des jours sur le sable mais nous pensions que ces boules ressemblant à une matière plastique étaient de la pollution. Nous avons appris au musée de la mer visité à La Barra qu’il s’agissait donc d’œufs de gros coquillages.
Dans un des œufs, il y a même un mini coquillage en formation.
Carlos Páez Vilaró (1923-2014) était un peintre, potier, sculpteur, peintre de murales (grandes fresques dans les villes), auteur, compositeur et constructeur.
Carlos Páez Vilaró s’est inspiré de la forme des nids de boue créés par le fournier (Hornero) – un oiseau qui plane en Uruguay et en Argentine. Casapueblo est une œuvre d’art de ciment blanchi à la chaux, une folie de l’architecture entièrement construit, à partir de 1958, dans un style purement méditerranéen, par l’artiste avec l’aide des pêcheurs locaux. Il est impossible de ne pas penser, à la Sagrada Familia ou à d’autres constructions de Gaudí à Barcelone.
L’artiste n’a respecté aucun code de construction d'une maison banale mais a plutôt suivi ses idées de génie et ses extravagances pour former une sculpture « habitable ». Cette maison a été construite sans angle droit (sauf les fenêtres) par étape sur une durée de 40 ans.
Ce soir est notre dernier bivouac du voyage dans un lieu sauvage. Les prochains seront dans Montevideo. Et quelle chance nous avons d’être ici, sur la Punta Ballena, près de cette œuvre d’art face à une immense baie où le soleil s’apprête à se coucher. De riches touristes payent une fortune pour dormir dans la Casapueblo juste à coté de nous et ils ont la même vue que nous ! Nous admirons durant plus d’une heure le ciel prendre des couleurs incroyables.
Nous avons vu durant ce voyage des couchers de soleil magnifiques mais celui-ci restera l’un si ce n’est le plus beau de notre aventure. Le ciel s’embrase de jaune et d’orange. Un vrai spectacle. Nous sommes vraiment gâtés pour ce dernier bivouac ! Merveilleux cadeau de la Nature.
Nous reprenons la route pour notre dernier trajet, celui qui va nous mener en 100 kilomètres à Montevideo.
Nous passons devant l’aéroport d’où nous repartirons dans 5 jours. Ça sent vraiment la fin.
Puis, nous arrivons en terre connue et retrouvons les lieux où nous avions commencé notre aventure en camping-car il y a 11 mois !
Nous roulons jusqu’au port de Montevideo où nous avions récupéré notre camping-car le 28 août 2015. La boucle est bouclée. Plus de 37 000 kilomètres parcourus... Nous éteignons, le cœur serré, notre balise GPS là où nous l’avons allumée il y a 328 jours.
La mécanique a tenu le coup, même si j’en ai douté ces dernières centaines de kilomètres. Il y a de plus en plus de bruit dans le train avant (amortisseur, roulement, silentblocs, direction ?). On verra cela en France... Heureusement que les routes en Uruguay étaient globalement bonnes.
Vendredi 22 juillet :
Nous partons visiter Montevideo. Nous étions déjà passés par ici au début du voyage et logions dans un appartement en attendant l’arrivée de notre camping-car. Mais Anaïs était bien malade à ce moment là et nous avions passé beaucoup de temps à faire les formalités administratives et douanières pour la sortie du port et l'entrée du véhicule sur le territoire uruguayen.
Nous arrivons Place de l’Indépendance qui marque la frontière entre la vieille ville et le centre moderne.
Pour les remercier de leur patience, Audrey les emmène à la fête foraine voisine faire des tours de manège.
Je reste à installer les grilles de protection pour la traversée maritime. Je les avais déjà installées pour l’aller et les avait stockées sous les matelas durant le voyage. Évidemment, ce sont de minces protections mais cela peut toujours dissuader d’éventuels voleurs.
On partage avec Audrey une dernière Heineken et on se fait des sandwichs avant de se mettre sous la couette pour une dernière nuit dans le camping-car.
Le camping-car voyagera les portes de placards ouvertes avec l'apparence d'être vide.
Puis nous partons immédiatement vers la douane. Là, Fausto est confus et désolé que les fonctionnaires de la douane nous fassent attendre quelques dizaines de minutes. Il s’en excuse plusieurs fois et en vient à nous emmener au bar et nous invite à commander aux frais de sa société. Durant ce temps, c’est lui qui s’occupe de tout gérer et de faire les formalités administratives. C’est assez confortable de boire un café pendant que tout se fait tout seul pour ce 20ème et dernier passage de douane. Pas d’inspection du camping-car si ce n’est la vérification que les bouteilles de gaz sont bien vides.
Ignacio qui nous a rejoint, nous appelle, toujours à ses frais, un taxi Uber qui nous amène à l’hôtel que nous avons réservé pour cette dernière nuit en Amérique du Sud.
Retour sous la pluie glaçante à l’hôtel pour notre 346ème et dernière nuit en Amérique du Sud. Audrey se réfugie sous les couvertures avec les enfants pour regarder un dessin animé. Nous avions bien prévu de faire un dernier musée cet après-midi à Montevideo mais le temps pourri ne nous encourage pas à aller marcher dans la ville.
C’est avec un brin d’émotion que je commence à rédiger ce 60ème et dernier article de notre formidable aventure que vous avez été si nombreuses et si nombreux à lire. Et oui, l'extraordinaire voyage que nous vivons depuis bientôt un an prendra fin d'ici 10 jours.
Les journées défilent et nous
rapprochent chaque jour un peu plus de Montevideo. A peine 200 km nous séparent
du port de départ du camping-car et de l’aéroport d’où nous nous
envolerons le 26 juillet. Nous avons donc tout notre temps pour profiter
pleinement de la côte Atlantique de l’Uruguay que nous allons suivre jusqu’à la
capitale.
Nous sommes hors saison
touristique et la côte est déserte. Tout est fermé.
Aujourd’hui est une journée bien triste.
En plus d’être malheureux de devoir dans 10 jours arrêter ce beau voyage, c’est
la première journée où le temps pourri nous empêche de sortir du
camping-car. Nous sommes à La Paloma en bord de mer et le vent est très violent
et fait bouger le camping-car dans tous les sens. On se croirait presque en
Patagonie ! La pluie ne cesse de tomber toute la journée. Ça n’aide pas à
remonter le moral !!! Anaïs et Victor sont d’une patience incroyable et
s’occupent toute la journée à leurs différentes activités (bricolage, dessin,
atelier modelage, jeux de société, lecture...). Audrey est malade et passe la
journée au lit.
On allumerait bien les PC pour
s’occuper, d’autant plus qu’on a du wifi, mais nous n’avons pas assez d’énergie
pour recharger les batteries. Comme nous ne roulons quasiment pas ces derniers
jours et que le soleil n’est présent que quelques heures au mieux par jour, ni
l’alternateur, ni le panneau solaire ne rechargent suffisamment les batteries du
véhicule. Il s’agit donc d’être économe et de conserver l’énergie.
Soirée crêpes pour réchauffer nos
estomacs et l’intérieur du camping-car.
Bref, une journée bien morose, la
première du voyage.
Dimanche 17 juillet :
Après deux nuits passées sans
bouger à La Paloma, nous remontons un peu au nord vers le village de La
Pedrera. Il paraît que c’est noir de monde l’été en janvier et février. On veut
bien le croire à la vue de tous les établissements (restos, bars, campings, supérettes...) mais nous sommes bien les 4 seuls touristes aujourd’hui à braver
le froid et le vent glacial. Le village n’est qu’un quadrillage de rues sablonneuses bordées de maisons
secondaires quasiment toutes fermées. La balade sur la plage est agréable mais
super fraîche. Mais par rapport à hier, il ne pleut plus ! L’hiver est bien
là et le vent fort rend les températures ressenties à mon avis bien négatives.
Nous marchons jusqu’à une épave de bateau échoué sur la plage. Il ne reste
plus grand-chose de la proue toute rouillée. On cherche, mais pas de trésors.
Retour vite fait et sans traîner
au camping-car pour se réchauffer avec un petit café.
Nous prenons la route vers le
sud. Les paysages sont plats et sont de grandes zones agricoles où des vaches
paissent l’herbe grasse. Nous arrivons à la plus grande
et plus huppée des villes balnéaires de l’Uruguay : Punta del Este. C’est
le lieu de villégiature préféré des riches familles argentines et brésiliennes.
Les hauts immeubles modernes de
béton, d’acier et de verre nous accueillent. C’est bétonné comme beaucoup de
villes côtières. Mais malgré tout, la ville est assez aérée. Les
immeubles sont espacés. L’architecture est variée.
Nous retrouvons, une famille de
voyageurs, les Glob3trotters, avec qui nous sommes en contact depuis deux jours
suite à un mail que j’avais lancé sur un forum de voyageurs pour savoir s’il y
avait du monde dans le coin. Agnès, Philippe et leur fille Eva 8 ans sont eux
aussi en fin de voyage. Ils terminent une aventure de deux ans en camping-car
depuis les Etats-Unis, le Canada, l’Amérique Centrale et l’Amérique du Sud.
Nous les retrouvons donc dans un
quartier résidentiel au bout de la péninsule de Punta del Este. Rapidement,
nous partons marcher sur la rambla pour profiter du beau temps. Les enfants
apprécient de pouvoir courir et se dégourdir les jambes.
La côte est très ventée de ce
côté de la péninsule pour le plus grand plaisir des surfeurs.
Nous arrivons sur la Playa Brava
où la plus célèbre des sculptures de l’Uruguay émerge du sable. En 1982,
l’artiste chilien Mario Irrazábal, a créé cette œuvre lors des premières
journées internationales de sculptures modernes en plein air. Cette grande statue
appelée « La Mano » ou « El Manotazo del Ahogado » (La Main
du Noyé) représente cinq doigts sortant du sable. Cette œuvre fait partie d’une
série de mains, symbolisant la présence de l’homme dans la nature, que l’on
peut aussi trouver dans le désert d’Atacama, à Venise et à Madrid.
Nous traversons la péninsule et
arrivons à l’abri du vent sur la Playa Mansa et le port de plaisance.
La Rambla
est bien animée en ce dimanche et l’ambiance y est bien agréable. Les terrasses
de cafés et de restaurants sont remplies, les argentins et uruguayens sirotent
leur maté à l’abri des palmiers, des voitures tuning avec la musique à fond
passent dans les rues en faisant vrombir leur moteur.
Nous trouvons refuge dans nos
camping-cars, les petits d’un côté, les grands de l’autre. Agréable soirée
passée en compagnie de cette famille bretonne. Nous nous racontons nos
anecdotes de voyage...
Lundi 18 juillet :
Nous passons la matinée de
nouveau à discuter bien au chaud dans nos véhicules. Après un nouveau repas
partagé ensemble ce midi, nous partons marcher l’après-midi sur la pointe de la
péninsule. Le phare de 1860, haut de 45 mètres, a été construit avec un mélange
de terre volcanique de Rome. Les prismes de verre du système d’éclairage
viennent de France.
En face est bâtie la paroisse
Notre Dame de la Candelaria, mère protectrice des marins.
Ce bout de la péninsule n’est pas envahi d'immeubles mais de sympathiques maisons y ont été construites.
Au large, l’île de los Lobos
accueille une colonie de 180 000 lions de mer. Le phare de l’île est l’un
des plus puissants du monde et est visible à 40 kilomètres pour aider les
marins entrant et sortant de l’estuaire du rio de la Plata. L’estuaire à cet
endroit est large de plus de 200 kilomètres !
Il y a bien des musées et
d’autres lieux à visiter à Punta del Este mais là encore, la saison touristique
est à son plus creux et tout est fermé. De plus, la journée est fériée en
Uruguay. Nous marchons donc le long de l’océan et cela est bien agréable sous
le soleil.
Nous continuons notre marche
jusqu’au port de Punta del Este où les petits chalutiers partagent les lieux
avec les luxueux yachts, certainement de riches propriétaires étrangers venus
placer leurs dollars dans ce paradis fiscal qu’est l’Uruguay.
D’énormes lions de mer, dont un monstre de 300 kg environ, se
régalent des restes de poissons. Nous achetons des filets juste arrivés de la
pêche du jour et préparés devant nous.
Retour vers le camping-car en
profitant du soleil couchant sur l’île Gorriti.
De nouveau, nous partageons une
agréable soirée en compagnie d’Agnès, Philippe et Eva.
Mardi 19 juillet :
Nous disons au revoir ou
peut-être à bientôt à nos compagnons de voyage. Certainement que nous nous
croiserons de nouveau sur la route de Montevideo.
Nous roulons vers La Barra, à 20
km au nord de Punta del Este. Il s’agit là aussi d’une station balnéaire chic
où les hôtels et restaurants, boutiques d’antiquité et galeries d’art haut de
gamme s’adressent à une clientèle très fortunée.
Le Puente Leonel Viera a une
forme bien originale malgré sa date de fabrication remontant à 1965. Un deuxième
pont a été construit en parallèle en 1999 car la circulation à double sens
était dangereuse et de nombreux accidents se produisaient en raison de sa forme
en vagues.
Arrêt repas bien agréable dans un
coin bien sympathique.
Nous allons visiter le musée de
la mer. Voici un lieu à ne pas manquer pour les prochains voyageurs de passage
en Uruguay. Un passionné a consacré sa vie à réunir tous ces objets,
coquillages, squelettes d’animaux marins... venus du monde entier.
La
collection est d’une richesse incroyable. On pourrait passer 4 jours dans ce
musée qu’on n’arriverait pas encore à lire tous les panneaux explicatifs de
toutes ces pièces occupant 600 m². On y voit des impressionnants squelettes de
baleines, d’orque, de dauphins, de cachalots.
On y voit des animaux
empaillés : lions de mer, oiseaux par dizaines, pingouins... Des centaines
d’escargots, de langoustes, d’araignées de mer, de mollusques, d’hippocampes...
On y voit un énorme poisson lune de 2,60 mètres (un Mola Mola !) comme
nous en avions vu en mer au large de l’île de Chiloé au Chili. On y voit une reproduction
de gigantesque raie Manta comme nous en avions vue aux Galápagos. On y voit des
éléphants de mer comme nous en avions vus à la péninsule Valdés en Argentine. Que
de souvenirs du voyage !
Le créateur du musée présente
également des centaines d’objets sur le thème des stations balnéaires et des
vacances des années 1920 à 1960.
Il y a même une salle des
pirates...
Visite passionnante et très
enrichissante. On est surtout impressionné par la diversité, la beauté et la quantité de coquillages différents.
Nous traversons la rue et
visitons avec le même ticket d’entrée le musée des coléoptères où 3 collections
d’insectes (dont la plus vieille a 80 ans) ont été réunies dans ce même
endroit. Il y a des milliers d’insectes. Impressionnant !
La journée continue par la visite
de la fondation Pablo Atchugarry. C’est un espace entre nature et art, avec un
parc de sculptures de plusieurs hectares. L’endroit est des plus agréables et
de très belles sculptures de plusieurs artistes sont exposées. Malgré le froid,
nous profitons pleinement des lieux et nous régalons.
Puis, une salle renferme la
collection permanente des œuvres du sculpteur uruguayen contemporain Pablo
Atchugarry.
De renommée mondiale, (bon nous, on ne connaissait pas !), il
expose ses œuvres en bronze, en bois ou en marbre de Carrare dans le monde
entier et beaucoup en Europe. On a adoré !
Nous voyons des œuvres en cours de réalisation par Pablo Atchugarry mais l'artiste n'est pas là à sculpter ces énormes blocs de marbre de Carrare, dommage.
Nous roulons encore vers le nord... il semblerait qu'on n'ait pas très envie de se rapprocher de Montevideo et donc de voir arriver la fin
du voyage ???
Arrêt à José Ignacio, station
balnéaire des classes supérieures et des stars. Les maisons sont impressionnantes.
Les architectes dessinent de magnifiques villas de plusieurs centaines de
mètres carrés avec des baies vitrées gigantesques ouvertes sur l’océan.
Certaines demeures et villas ont en plus une vue sur l’arrière de la maison et donc sur des lagunes charmantes.
Mais le village de José Ignacio a su conserver son caractère pittoresque avec sa petite place, son phare, ses côtes rocheuses, ses maisons en pierre et en bois.
Mercredi 20 juillet :
Grande promenade sur la plage
très agréable. Il fait un super temps mais apprécions tout de même nos
blousons.
Recherche de jolis coquillages. Nous trouvons des œufs de Caracoles (d’escargots de mer).
Nous en voyons déjà des centaines depuis des jours sur le sable mais nous pensions que ces boules ressemblant à une matière plastique étaient de la pollution. Nous avons appris au musée de la mer visité à La Barra qu’il s’agissait donc d’œufs de gros coquillages.
Dans un des œufs, il y a même un mini coquillage en formation.
Nous reprenons la route en début
d’après-midi après cette agréable matinée et roulons jusqu’à Maldonado.
Petit arrêt rapide sur la place centrale sans grand intérêt. Visite de la
cathédrale San Fernando.
Nous roulons vers Punta Ballena, près de Maldonado. C’est là que nous visitons une construction incroyable : le vaste ensemble de Casapueblo créé par l’artiste uruguayen Carlos Páez Vilaró.
Visite du Cuartel de Dragones (le
baraquement des Dragons), caserne militaire édifiée entre 1771 et 1797.
Exposition des différents Héros de l'Indépendance des différents pays d'Amérique du Sud : San Martín, O'Higgins, Bolivar... et bien entendu le libérateur de l'Uruguay, Jose Artigas. Nous roulons vers Punta Ballena, près de Maldonado. C’est là que nous visitons une construction incroyable : le vaste ensemble de Casapueblo créé par l’artiste uruguayen Carlos Páez Vilaró.
Carlos Páez Vilaró (1923-2014) était un peintre, potier, sculpteur, peintre de murales (grandes fresques dans les villes), auteur, compositeur et constructeur.
Cet art lui a permis de voyager
dans le monde de la peinture, de la sculpture et tout ce qui peut se créer.
Parmi ses créations, il y a entre autres la Casapueblo, une sculpture
''vivante'' dans laquelle il était possible de vivre, de peindre et d’héberger
ses amis connus durant ses voyages et durant sa vie.
Carlos Páez Vilaró s’est inspiré de la forme des nids de boue créés par le fournier (Hornero) – un oiseau qui plane en Uruguay et en Argentine. Casapueblo est une œuvre d’art de ciment blanchi à la chaux, une folie de l’architecture entièrement construit, à partir de 1958, dans un style purement méditerranéen, par l’artiste avec l’aide des pêcheurs locaux. Il est impossible de ne pas penser, à la Sagrada Familia ou à d’autres constructions de Gaudí à Barcelone.
L’artiste n’a respecté aucun code de construction d'une maison banale mais a plutôt suivi ses idées de génie et ses extravagances pour former une sculpture « habitable ». Cette maison a été construite sans angle droit (sauf les fenêtres) par étape sur une durée de 40 ans.
Le musée-atelier-galerie d'art de
Casapueblo est ouvert au public mais seulement 5 salles se visitent alors que
cette œuvre est construite sur plus de 10 niveaux ! Une partie de ce
domaine est devenu un hôtel... de luxe.
On a adoré cette œuvre de
construction dans laquelle sont présentées les autres œuvres d’arts de l’artiste
(sculpture, peinture).
Ce soir est notre dernier bivouac du voyage dans un lieu sauvage. Les prochains seront dans Montevideo. Et quelle chance nous avons d’être ici, sur la Punta Ballena, près de cette œuvre d’art face à une immense baie où le soleil s’apprête à se coucher. De riches touristes payent une fortune pour dormir dans la Casapueblo juste à coté de nous et ils ont la même vue que nous ! Nous admirons durant plus d’une heure le ciel prendre des couleurs incroyables.
Nous avons vu durant ce voyage des couchers de soleil magnifiques mais celui-ci restera l’un si ce n’est le plus beau de notre aventure. Le ciel s’embrase de jaune et d’orange. Un vrai spectacle. Nous sommes vraiment gâtés pour ce dernier bivouac ! Merveilleux cadeau de la Nature.
Jeudi 21 juillet :
Ça y est, Mamantresse annonce ce
matin à Anaïs et Victor que l’école est terminée et que les « grandes
vacances » commencent... Cris de joie dans le camping-car !
Nous roulons vers Pan de Azucár.
Nous sommes au pied de la colline haute de 400 mètres qui porte le même nom,
celle derrière laquelle le soleil se couchait hier soir face à nous.
Nous n’avons pas le courage de nous engager sur le sentier qui y monte car il nous est annoncé comme boueux et pas très facile. Nous nous contentons de la grande aire de jeux et du petit parc animalier. Mais une fois de plus, nous avons du mal avec tous ces pauvres animaux en cage, d’autant plus que nous avons vu nombre d’entre eux en liberté durant notre voyage en Amérique du Sud. Nous sommes vraiment conscients de la chance que nous avons eue de voir évoluer durant cette année tant d'animaux différents dans leur élément naturel.
Nous n’avons pas le courage de nous engager sur le sentier qui y monte car il nous est annoncé comme boueux et pas très facile. Nous nous contentons de la grande aire de jeux et du petit parc animalier. Mais une fois de plus, nous avons du mal avec tous ces pauvres animaux en cage, d’autant plus que nous avons vu nombre d’entre eux en liberté durant notre voyage en Amérique du Sud. Nous sommes vraiment conscients de la chance que nous avons eue de voir évoluer durant cette année tant d'animaux différents dans leur élément naturel.
Nous reprenons la route pour notre dernier trajet, celui qui va nous mener en 100 kilomètres à Montevideo.
Nous passons devant l’aéroport d’où nous repartirons dans 5 jours. Ça sent vraiment la fin.
Puis, nous arrivons en terre connue et retrouvons les lieux où nous avions commencé notre aventure en camping-car il y a 11 mois !
Nous roulons jusqu’au port de Montevideo où nous avions récupéré notre camping-car le 28 août 2015. La boucle est bouclée. Plus de 37 000 kilomètres parcourus... Nous éteignons, le cœur serré, notre balise GPS là où nous l’avons allumée il y a 328 jours.
La mécanique a tenu le coup, même si j’en ai douté ces dernières centaines de kilomètres. Il y a de plus en plus de bruit dans le train avant (amortisseur, roulement, silentblocs, direction ?). On verra cela en France... Heureusement que les routes en Uruguay étaient globalement bonnes.
Bivouac sur un parking de
restaurant. Coucher de soleil sur la baie et la vieille ville de Montevideo.
Pour nous remonter le moral, on
s’ouvre notre dernière boîte de foie gras amenée par Liliane et Daniel, et on boit
un coup ! Nous sommes dans un état d’esprit particulier, partagé entre le
chagrin de terminer cette si riche aventure et la joie de retrouver notre
famille, nos amis, notre maison et notre petit confort quotidien... Du coup, on
reboit un coup. Mais nous sommes toujours dans le même état d’esprit... Je ne me rappelle plus du reste de la soirée.
Vendredi 22 juillet :
Nous partons visiter Montevideo. Nous étions déjà passés par ici au début du voyage et logions dans un appartement en attendant l’arrivée de notre camping-car. Mais Anaïs était bien malade à ce moment là et nous avions passé beaucoup de temps à faire les formalités administratives et douanières pour la sortie du port et l'entrée du véhicule sur le territoire uruguayen.
Nous marchons donc sur la rambla,
cette longue balade aménagée le long de l’estuaire du Río de la Plata. La
promenade est agréable. Le beau temps est encore au rendez-vous.
L’atmosphère
de la vieille ville de Montevideo est sympathique. Nous sommes à la recherche
des vieux bâtiments colorés et des vieux immeubles cachés entre des constructions de
béton plus récentes. L’ensemble manque d’entretien et les façades auraient
besoin d’un bon rafraîchissement. Il y a beaucoup d’immeubles néo-classiques et de style art-déco.
Quelques vieilles voitures et
vieux camions donnent plus encore de charme à cette découverte de Montevideo.
Enfin, beaucoup de murs sont
recouverts de fresques de street-art. Là encore, nous apprécions et nous
nous prenons au jeu de chercher de nouveaux graffs.
Nous arrivons Place de l’Indépendance qui marque la frontière entre la vieille ville et le centre moderne.
Au centre de la place, un
monument a été érigé en hommage au Général Artigas, libérateur de l’Uruguay et
Héros de l’Indépendance. Sa statue, haute de 17 mètres, est impressionnante. Ces cendres reposent dans un
étonnant et gigantesque mausolée sous la place gardé par deux militaires.
La place est bordée de monuments
modernes, dont celui de la Présidence de la République.
La Puerta de la Ciudadela, est l’unique
vestige de l’ancienne citadelle qui fut la construction militaire la plus
importante de Montevideo.
Un peu plus loin vers l’extrémité
de la péninsule, nous arrivons Plaza de la Constitución, cœur de la vieille
ville. Elle est mignonne avec ses kiosques et petites fontaines. Les uruguayens
prennent le temps de siroter leur maté.
Nous arrivons dans le quartier du
port. L’endroit est lui aussi sympathique, notamment avec son Mercado del
Puerto, halles où prennent place des restaurateurs spécialisés dans les
Parilladas qui cuisent des kilos et des kilos de viandes. Locaux et touristes se
mêlent dans ce joyeux environnement bruyant.
Puis, nous commençons nos
démarches pour le départ du camping-car sur le bateau prévu le 17 août. Nous
nous rendons à la société KMA EUKOR que nous avons retenue pour le retour. Cette
compagnie, qui ne prend en charge des camping-cars que depuis 2014, est deux fois
moins chère que ce que nous avons payé à l’aller sur la compagnie Grimaldi qui
a le monopole dans le sens Europe-Amérique du Sud. Ignacio, qui gère notre
dossier depuis quelques semaines est très professionnel, très accueillant ; il nous
reçoit de manière très agréable et nous explique toutes les phases du
transport. Nous verrons comment se passe le transport mais les premières
impressions sont très agréables avec cette société à qui nous confions notre
bébé pour traverser l’océan Atlantique.
Je prépare pour les futurs
voyageurs un fichier avec toutes les procédures et indications utiles pour le
trajet retour, sur la compagnie EUKOR. N’hésitez pas à me le demander par mail.
Nous laisserons donc en
gardiennage sécurisé notre camping-car lundi 25. Il embarquera sur l’Asia Captain,
le 16 août et naviguera en faisant escale à Zarate en Argentine du 17 au 19, à
Santos au Brésil le 22, à Vitoria au Brésil du 23 au 24, à Tema au Ghana du 31
au 1er septembre, à Bremerhaven en Allemagne le 7 septembre et
arrivera théoriquement à Anvers en Belgique le 9 septembre. Bien entendu, ces
dates ne sont pas fixes et changeront certainement. Vous pouvez suivre la position GPS du bateau en cliquant ici.
Les formalités sont donc vite
accomplies et les frais portuaires payés à la banque en cash en dollars. Le
fret se paye plus tard avant de récupérer le camping-car.
Retour au camping-car. Les enfants
jouent au parc. Nous commençons à réfléchir à l’aménagement du camping-car pour
le retour et à penser aux bagages que nous ramènerons avec nous.
Panne de gaz ; la bouteille
remplie il y a seulement 15 jours n’a pas dû l’être entièrement. Tant pis, il n’y
aura plus d’eau chaude, ni de frigo, ni de gaz pour la cuisson durant les 3
derniers jours. Donc pas de douche, des bières à température ambiante (de toutes façons, il ne fait pas plus de 12°C quand on se lève la matin !), et 3 jours de pique-niques pour le plus grand bonheur des enfants !
Samedi 23 juillet :
Matinée sans bouger. On commence
à préparer le départ. Évidemment, nous sommes attristés de décrocher des murs
du camping-car tous les dessins, bricolages affichés par les enfants durant
cette année. La carte d’Amérique du Sud est également décrochée. Nous tenons,
afin d’éviter les vols sur le bateau et dans les différents ports, à laisser
paraître le véhicule comme s'il était vide. Les placards seront vidés et leurs
portes laissées ouvertes.
L’après-midi, sous un ciel
couvert, nous marchons sur la rambla et dans un le parc José Enrique Rodó
aménagé avec une exposition de photos en plein air. Sympa.
Retour au camping-car et au wifi
de la pizzéria voisine pour se mettre à jour sur le blog et préparer la mise en
ligne de cet article.
Dimanche 24 juillet :
Drôle de journée aujourd’hui. Les enfants vont jouer autour du camping-car. Quant à nous, nous nous lançons dans la préparation du départ imminent. Il s’agit de préparer nos bagages à emmener dans l’avion ainsi que le camping-car pour la traversée maritime. Que choisir ? Évidemment, ce sont nos souvenirs qui sont les plus précieux, tout ces petits (ou gros...) articles achetés sur les différents marchés d’Equateur, de Bolivie, de Pérou... Les risques de se faire visiter le camping-car durant le stockage sur les ports de Montevideo et d’Anvers ainsi que durant la traversée et les escales (Brésil, Ghana...) sont importants... Mais le risque de perdre ou de se faire ouvrir les bagages de soute est également important d’autant plus que des grèves Air France sont prévues sur notre vol Madrid-Paris, et donc que nos bagages risquent de ne pas forcément suivre... Il y a bien les bagages à main mais comment faire entrer des dizaines de kilos dans 4 petits sacs... Bref, nous sortons tout des placards, de la soute, des différents coffres et nous rendons compte de la quantité de souvenirs accumulés durant cette année de voyage...
Drôle de journée aujourd’hui. Les enfants vont jouer autour du camping-car. Quant à nous, nous nous lançons dans la préparation du départ imminent. Il s’agit de préparer nos bagages à emmener dans l’avion ainsi que le camping-car pour la traversée maritime. Que choisir ? Évidemment, ce sont nos souvenirs qui sont les plus précieux, tout ces petits (ou gros...) articles achetés sur les différents marchés d’Equateur, de Bolivie, de Pérou... Les risques de se faire visiter le camping-car durant le stockage sur les ports de Montevideo et d’Anvers ainsi que durant la traversée et les escales (Brésil, Ghana...) sont importants... Mais le risque de perdre ou de se faire ouvrir les bagages de soute est également important d’autant plus que des grèves Air France sont prévues sur notre vol Madrid-Paris, et donc que nos bagages risquent de ne pas forcément suivre... Il y a bien les bagages à main mais comment faire entrer des dizaines de kilos dans 4 petits sacs... Bref, nous sortons tout des placards, de la soute, des différents coffres et nous rendons compte de la quantité de souvenirs accumulés durant cette année de voyage...
Les heures défilent, il y en a
partout ! On en profite pour faire un brin de nettoyage et nous rendons
compte des kilos de poussières que nous avons également accumulés durant ces
quelques 1 500 kilomètres de pistes et ripios...
De plus, nous faisons en sorte de donner l’apparence que le véhicule voyage à vide. Nous souhaitons donc laisser les placards ouverts et vides pour éviter de donner la tentation de le visiter. Mais où mettre tout ce qui est dedans. Il reste la soute, des doubles fonds de placards... On ruse, on cache, on dissimule... Je joue à Tétris dans la soute qui peut contenir beaucoup de choses.
Les heures continuent à défiler... Les enfants sont d’une incroyable patience et passent la journée dehors à jouer, à faire des lands-arts...
De plus, nous faisons en sorte de donner l’apparence que le véhicule voyage à vide. Nous souhaitons donc laisser les placards ouverts et vides pour éviter de donner la tentation de le visiter. Mais où mettre tout ce qui est dedans. Il reste la soute, des doubles fonds de placards... On ruse, on cache, on dissimule... Je joue à Tétris dans la soute qui peut contenir beaucoup de choses.
Les heures continuent à défiler... Les enfants sont d’une incroyable patience et passent la journée dehors à jouer, à faire des lands-arts...
Pour les remercier de leur patience, Audrey les emmène à la fête foraine voisine faire des tours de manège.
Je reste à installer les grilles de protection pour la traversée maritime. Je les avais déjà installées pour l’aller et les avait stockées sous les matelas durant le voyage. Évidemment, ce sont de minces protections mais cela peut toujours dissuader d’éventuels voleurs.
Ça y est, les valises pour l’avion
sont bouclées, les bagages à main horriblement lourds sont pleins (jamais, ils
nous laisseront entrer dans l’avion avec ça... ce n’est pas grave, on tente !)...
les grilles sont posées et on se sent en prison... tous les dessins des enfants
et les photos (installées par Anne et Christelle avant notre départ dans les
toilettes) sont décrochées... le camping-car est bien triste... Il y fait froid et on n’a quasiment plus de
batterie pour faire fonctionner le chauffage... Plus de gaz non plus pour
prendre une bonne douche chaude. Plus de moral non plus. Bref, c’est la loose...
On partage avec Audrey une dernière Heineken et on se fait des sandwichs avant de se mettre sous la couette pour une dernière nuit dans le camping-car.
Lundi 25 juillet :
Le réveil sonne ce qui n’était
pas arrivé depuis bien longtemps. C’est pour m’habituer à lundi prochain où
cette fois-ci, il sera là pour me réveiller pour aller au boulot ! Mais ce
matin, il est là pour nous réveiller pour aller au port de Montevideo. Mais
bon, il y a déjà bien longtemps que je ne dors plus. La nuit a été courte. Nous
avons rendez-vous avec la société Eukor à l’entrée du port. Ignacio avec qui
nous avons traité jusqu’à présent a délégué ce matin à un de ses collègues car
il était occupé à autre chose. Mais il a tenu à se faire remplacer par un
francophone pour faciliter les démarches. Fausto nous accueille avec le même
professionnalisme qu’Ignacio. Pour ceux qui nous suivent depuis le départ et
qui se souviennent de la galère que nous avions rencontrée à l’arrivée à
Montevideo il y a un an où nous avions passé 48 heures à effectuer les
innombrables démarches administratives et douanières, on se demande bien
comment ça va se passer aujourd’hui. L’avantage est que cette fois-ci, c’est
Fausto qui va tout gérer pour nous. De suite, je laisse ma famille au terminal
de passagers (qui n'est pas autorisée à entrer dans la zone portuaire) avec tous nos bagages pour l’avion et me rend avec Fausto au
scanner. Il s’agit d’un énorme camion qui scanne le véhicule (comme à l’aéroport
pour scanner les bagages avant de prendre l’avion) et qui recherche drogue,
explosifs, armes... Ils ne trouvent rien... mais on voit bien sur la photo les
endroits chargés dans le camping-car !
Le camping-car voyagera les portes de placards ouvertes avec l'apparence d'être vide.
Puis nous partons immédiatement vers la douane. Là, Fausto est confus et désolé que les fonctionnaires de la douane nous fassent attendre quelques dizaines de minutes. Il s’en excuse plusieurs fois et en vient à nous emmener au bar et nous invite à commander aux frais de sa société. Durant ce temps, c’est lui qui s’occupe de tout gérer et de faire les formalités administratives. C’est assez confortable de boire un café pendant que tout se fait tout seul pour ce 20ème et dernier passage de douane. Pas d’inspection du camping-car si ce n’est la vérification que les bouteilles de gaz sont bien vides.
Puis au bout d'à peine deux heures de formalités au total, Fausto prend le volant de
notre camping-car, nous fait coucou par la fenêtre nous laissant avec nos
bagages sur le trottoir, et s’en va le garer en lieu sécurisé d’ici à son
départ qui semble déjà avancé de 3 jours, à priori le 12 août. La larme à l’œil,
le cœur serré, la boule au ventre, nous voyons notre bébé qui nous a transportés
dans tant de merveilleux endroits, à la rencontre de tant d’habitants d’Uruguay,
d’Argentine, du Brésil, du Paraguay, du Chili, du Pérou, d’Equateur et de
Bolivie si chaleureux, si accueillants..., qui s’éloigne de nous.
Ignacio qui nous a rejoint, nous appelle, toujours à ses frais, un taxi Uber qui nous amène à l’hôtel que nous avons réservé pour cette dernière nuit en Amérique du Sud.
Franchement, un grand coup de
chapeau à Eukor-MHSA qui a rempli sa mission parfaitement. Nous leur confions
notre camping-car en toute sérénité. Nous recommandons ce contact à tous les
prochains voyageurs, d’autant plus qu’ils sont deux fois moins chers que la
compagnie Grimaldi par qui nous étions passés à l’aller. Malheureusement, Eukor-MHSA
ne fait pas le trajet Europe-Amérique du Sud.
Nous arrivons frigorifiés à
notre hôtel. Il pleut. Le ciel est gris. Nous apprenons que l’Uruguay est en
alerte météo et que de très forts vents sont attendus pour demain et que notre
avion ne décollera peut-être pas...
Pour nous remonter le moral, nous
faisons des Skype avec les personnes qui nous sont chères et nous nous dirigeons
vers le resto Roldos au Mercado del Puerto. C’est dans ce resto que nous avions commencé notre
aventure il y a un an. C’est dans ce resto que nous avions commandé une
parillada pour deux personnes et que nous n’avions pas réussi à terminer,
tellement ce plat de grillades de viande était énorme. Nous nous retrouvons à
la même table, la même place. Nous commandons la même chose,
mais cette fois-ci, avec l’habitude que nous avons prise de manger de la viande
en quantité, nous arrivons facilement au bout de ces grillades. Nous arrivons facilement
à bout de la bouteille de Medio y Medio, la spécialité de la maison à base de
champagne et de vin blanc.
Retour sous la pluie glaçante à l’hôtel pour notre 346ème et dernière nuit en Amérique du Sud. Audrey se réfugie sous les couvertures avec les enfants pour regarder un dessin animé. Nous avions bien prévu de faire un dernier musée cet après-midi à Montevideo mais le temps pourri ne nous encourage pas à aller marcher dans la ville.
De mon côté, je prends place dans
l’espace commun de cette sympathique auberge de jeunesse près du chauffage dans
un vieux canapé en cuir déchiré pour écrire ces dernières lignes. Cela me fait
de la peine de vous laisser pour ce dernier article avec tant de tristesse
après cette fabuleuse année que nous venons de vivre mais bon, c’est ainsi.
Cela aura sincèrement été un plaisir pour moi d’avoir partagé avec vous notre quotidien et
de vous avoir fait voyager avec nous en Amérique du Sud durant cette
extraordinaire parenthèse que nous avons vécue.
Mardi 26 juillet :
Un taxi doit nous emmener vers l’aéroport de Montevideo où nous allons décoller (on l'espère, si la tempête se calme !) à 11h55 pour Paris CDG avec une escale à Madrid. L’arrivée est prévue mercredi 27 à 9h10.
Mardi 26 juillet :
Un taxi doit nous emmener vers l’aéroport de Montevideo où nous allons décoller (on l'espère, si la tempête se calme !) à 11h55 pour Paris CDG avec une escale à Madrid. L’arrivée est prévue mercredi 27 à 9h10.
Durant cette année, nous serons
passés par 9 pays mais nous aurons passé 20 frontières différentes. Il ne reste
plus donc qu’un 40ème et dernier tampon à mettre sur le passeport et ce sera la
fin de cette si fabuleuse aventure que nous aurons vécue en Amérique du Sud.
Ici, s'achèvent mes récits de notre voyage si enrichissant et si passionnant.
Ne ratez pas les derniers articles d'Anaïs et de Victor.
Ils ont mené à bien leur projet de raconter durant tout ce merveilleux
voyage leurs aventures au quotidien. Ce moment a été l'occasion chaque
jour pour eux de dicter à Audrey leurs impressions, leur ressenti de
ce que nous avions vu la veille. Cela était aussi, outre le travail de rédaction, le moment de leur
expliquer de nouveau ce qu'ils n'avaient pas bien compris. Il est très
amusant de lire leurs mots et de voir qu'ils n'apportent pas forcément
la même importance ou qu'ils ne retiennent pas la même chose que nous à
telle ou telle visite et surtout de voir les progrès qu'ils ont faits en un an. Ce sont eux qui choisissaient leurs photos à
mettre sur "leurs" blogs. Je suis fier de ce qu'ils ont accompli. Je
les adore.
Merci à mon papa, aux parents et au frère d'Audrey, de nous avoir rejoints si loin au bout du monde pour partager tant d'expériences fortes et enrichissantes.
Merci pour leur sourire, leur gentillesse, leur accueil, leur sympathie à tous les peuples d'Amérique du Sud.
Articles précédents :
Brésil, Uruguay du 6 au 15 juillet : Canela, Gramado, Chuy, Parque Santa Teresa, Punta del Diablo, Laguna Negra, Aguas Dulces, La Paloma
Brésil du 29 juin au 5 juillet : São Francisco do Sul, Blumenau, Bombinhas, Florianópolis
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Une dernière fois, je laisse la
place à Dany le nain qui publie ici son dernier épisode. Nous en profitons pour remercier
et faire un énorme bisou à Ella, notre nièce adorée, qui durant toute cette
année de voyage, a écrit ces 31 épisodes de ce malheureux nain de jardin sorti des étagères de Gifi qui nous avait
été offert à notre mariage. Nous avions pour mission de le faire voyager et il
nous a suivis dans les plus beaux endroits de notre si belle et incroyable
aventure : Machu Picchu, îles des Galápagos, désert d’Atacama, chutes
d’Iguazú, Ushuaia, île de Pâques, Valdés, Pantanal, glacier Perito Moreno,
forêt amazonienne, salar de Uyuni, lac Titicaca... et dans bien d’autres
endroits... Il a aussi vécu des moments de galère comme cette longue panne à
Calama. Tout comme nous, il a décollé et atterrit 12 fois en avion, il a
parcouru plus de 37 000 kilomètres en camping-car (pour l’anecdote, on revient
avec 37 000 photos !), il nous a suivis jusqu’à près de 5 000 mètres
d’altitude. Il a fait comme nous de très agréables rencontres d'autres voyageurs, Mary et Manu, Anne-Sophie et Benoît, Catherine et Philippe, Alex et JB, Marion et Daniel, Thyfaine et David, Valérie et Christian, Valérie et Jérôme, Valérie et Alain, Agnès et Philippe, Mathilde et Ken, Catherine et Nico, Carola et Pablo, Lætitia et Valentin et tous les autres...
Nos relations avec Dany le nain n’ont par contre pas été toujours aussi amicales mais nous garderons un beau souvenir de ces moments partagés et de la tête des autres touristes quand nous sortions Dany le Nain de notre sac à dos pour le prendre en photo... Merci à toi Ella et bravo pour ton imagination !
Nos relations avec Dany le nain n’ont par contre pas été toujours aussi amicales mais nous garderons un beau souvenir de ces moments partagés et de la tête des autres touristes quand nous sortions Dany le Nain de notre sac à dos pour le prendre en photo... Merci à toi Ella et bravo pour ton imagination !
Merci à nos amis, anciens
voyageurs, qui nous ont donné cette envie de vivre cette aventure. Je pense aux
Sanagustins (futurs Plem’mobile !), aux Espaclas et aux Marais... Merci à
vous !
Merci également à ma grande sœur Christelle
qui a passé beaucoup de temps, à chaque parution d’article, à me faire remonter
les corrections et fautes d’orthographe.Merci à mon papa, aux parents et au frère d'Audrey, de nous avoir rejoints si loin au bout du monde pour partager tant d'expériences fortes et enrichissantes.
Merci pour leur sourire, leur gentillesse, leur accueil, leur sympathie à tous les peuples d'Amérique du Sud.
Et puis merci à vous toutes et à
vous tous de nous avoir suivis durant cette année de voyage : famille, amis,
collègues, clients, anonymes, anciens voyageurs, futurs voyageurs.... Le blog
des Mollalpagas a reçu plus de 60 000 consultations ! Merci pour tous
vos petits messages, vos mails et les moments partagés sur Skype qui malgré l'éloignement, nous ont
permis de rester proches de vous.
FIN
Articles précédents :
Brésil, Uruguay du 6 au 15 juillet : Canela, Gramado, Chuy, Parque Santa Teresa, Punta del Diablo, Laguna Negra, Aguas Dulces, La Paloma
Brésil du 29 juin au 5 juillet : São Francisco do Sul, Blumenau, Bombinhas, Florianópolis
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